Grosjean s'amuse de la remontée "kamikaze" de Leclerc
Frustré par un résultat gâché par une pénalité, Romain Grosjean n'a malgré tout pas perdu le sourire et notamment au moment d'évoquer le début de course offensif de Charles Leclerc.
Photo de: Gareth Harford / Motorsport Images
Au prix d'un premier relais très long en gommes tendres, Romain Grosjean, parti 13e, avait gagné son sésame pour inscrire plusieurs points. Las, une ligne jaune coupée à la sortie des stands l'a pénalisé de cinq secondes sur son temps de course, ce qui l'a finalement repoussé de la neuvième à la dixième position, au profit de Daniel Ricciardo. Ce top 10 récompense tout de même une belle course de gestion mais n'atténue pas une certaine frustration, et surtout l'impression que les choses ne vont pas dans son sens.
"J’en ai un peu marre de cette série difficile...", a-t-il lancé au micro de Canal+. "J’ai vu les images... L’équipe dit qu’on ne peut pas se battre là-dessus [face aux commissaires], moi je dis qu’il y a encore un bout de la roue qui touche la ligne jaune. Voilà. Après, un point [ou deux] ça ne change rien. Sainz est proche, je me décale pour voir où il est et, effectivement, je vais trop sur la gauche."
Une fois la question de la pénalité passée, l'analyse de la course à proprement parler a pu débuter : "La stratégie était pas mal, Albon est resté un peu trop longtemps devant nous. Sinon, on serait ressortis devant Sainz. C'est la séance de qualifications qui nous a coûté cher. Dixième c’est bien, c’est mieux que ce que l'on pensait au début, mais comme je le dis, cette pénalité est un peu... dure."
En début d'épreuve, le Français a été l'une des victimes de l'agressivité de Charles Leclerc, parti 15e et lancé dans une mission remontée qui l'a conduit à l'accrochage avec Nico Hülkenberg, au tête-à-queue à La Rascasse puis à l'abandon en raison d'une Scuderia Ferrari trop endommagée. Aussi, quand il est demandé à Romain Grosjean de décrire le dépassement du Monégasque, il lance avec un ton léger et le sourire aux lèvres : "Kamikaze ! Si je n'ouvre pas [la porte], ça fait comme Hülkenberg. Je savais que Hülkenberg n’allait pas ouvrir, connaissant le bonhomme, alors je me suis dit que c’était pas mal pour moi."
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