Guide F1 2017 - Ferrari, vrai bluff ou fausse humilité ?
Dès qu'il s'agit d'évoquer Ferrari, les interrogations sont très souvent les mêmes avant le début d'une saison de F1.
Guide F1 2017
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De par son nom, de par son Histoire, de par ses moyens, la Scuderia fait inévitablement figure de favori, jusqu'à ce que le verdict de la piste tombe. Ce même après une campagne 2016 vierge de toute victoire, même face à une "dream team" Mercedes qui rafle tout sur son passage depuis trois ans.
Il y a un an, Sergio Marchionne avait fixé un cap clair : jouer la victoire dès Melbourne. Cette année, rien de tout ça. L'écurie italienne s'est repliée un peu plus sur elle-même, a maîtrisé au maximum sa communication et n'a surtout pas claironné avant le début de la grande bagarre. L'objectif ? Faire comprendre que le seul mot d'ordre était le travail.
Avec sa SF70H, Ferrari ne semble pas avoir fait les choses à moitié, et force est de constater que le résultat apparaît prometteur. Surtout, les essais hivernaux ont été plus que réussis pour la firme au cheval cabré. D'abord en raison du kilométrage réalisé, bien plus probant qu'un an plus tôt, puis à la lecture des chronos. Une lecture qu'il faut faire avec prudence, mais difficile de ne pas avoir en tête le petit jeu de Sebastian Vettel, se permettant de relâcher son effort dans les tours où le quadruple Champion du monde était clairement à la chasse à la performance.
De cette douloureuse saison 2016, l'Allemand a conservé ce qu'il estime essentiel à la future réussite de Ferrari : la réorganisation complète initiée pendant l'été, suite au départ de James Allison. Vettel comme ses dirigeants, Maurizio Arrivabene en tête, affirment que le passage à une structure plus "horizontale" porte déjà ses fruits. Il faudra le démontrer à travers les résultats.
5. Sebastian VETTEL | 7. Kimi RÄIKKÖNEN |
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Né le 3 juillet 1987 | Né le 17 octobre 1979 |
178 Grands Prix depuis 2007 | 252 Grands Prix depuis 2001 |
2108 points marqués | 1360 points marqués |
4 titres | 1 titre |
42 victoires | 20 victoires |
86 podiums | 84 podiums |
Saison 2016 : 4e (Ferrari) | Saison 2016 : 6e (Ferrari) |
Les bonnes impressions du châssis demandent à être confirmées. Sur le plan moteur, le bloc conçu à Maranello semble lui aussi très prometteur. Est-ce à dire qu'il peut se hisser au niveau de l'unité de puissance Mercedes ? On sait que Ferrari a multiplié le travail de recherche pour trouver des solutions plus novatrices et efficaces, dont certaines sont appelées à apparaître en cours de saison si elles sont jugées bénéfiques.
Cantonnés à la discrétion à Barcelone, toujours dans le cadre de la communication maîtrisée de leur équipe, Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen entament quant à eux leur troisième année de collaboration. Leur bonne entente est sans aucun doute un point fort, sans parler du palmarès sans équivoque que l'un et l'autre portent.
Il sera intéressant de voir comment Vettel aura surmonté une deuxième année chez les Rouges qui a pris des airs de douche froide, après une saison 2015 qui avait paru idyllique. Quant à Räikkönen, fidèle à lui-même, il peut se féliciter d'être toujours là et de sembler chaque année un peu plus à l'aise depuis 2014, bien que cela soit parfois imperceptible.
En revanche, les deux hommes feront partie de ces grands noms confrontés plus vite qu'ils ne le croient à la question de leur avenir à court terme : tous les deux disposent d'un contrat avec Ferrari qui s'achève en fin d'année. Les négociations pour prolonger l'aventure avec Vettel verront-elles le jour ? Quant au Champion du monde 2007, arrivera-t-il au terme d'une carrière que l'on a cru voir s'arrêter à plusieurs reprises déjà dans un passé récent ?
Conclusion
Ferrari fait face à une saison qui doit valider sa réorganisation et son choix de discrétion en matière de communication et d'ambitions. Clairement, la Scuderia ne peut pas se permettre de vivre le camouflet d'une seconde année consécutive sans la moindre victoire. Si l'on s'en tient à la préparation hivernale, on peut être tenté de penser tout l'inverse, et de croire en ses capacités à lutter pour le titre, mais on s'obligera à jouer la prudence. Car Ferrari reste Ferrari, pour le meilleur comme pour le pire.
Point forts | Points faibles |
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Un hiver visiblement studieux | Absence de leader technique |
Très bonne impression lors des tests hivernaux | Pression et attentes parfois trop fortes |
Deux pilotes Champions du monde | Quel avenir pour les pilotes ? |
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