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Guide F1 2017 - Renault, à l'aube de l'an zéro

Après une première saison où elle pouvait se contenter de peu, l’écurie Renault Sport F1 va devoir faire face aux premières grosses attentes depuis son retour en F1, même si le projet est toujours en rodage.

Renault R.S.17

Guide F1 2017

Découvrez tout ce que vous devez savoir des 10 écuries de la saison 2017 de Formule 1 dans notre guide !

Le triste avantage du Losange en 2016 fut d’arriver trop tard pour réellement peser sur la monoplace produite par Enstone, de sorte qu’il n’était pas possible d’attribuer à une structure en complète réorganisation et loin de son rythme de croisière la paternité des faibles résultats réalisés l’an passé, où la R.S.16 n’a permis de rapporter que sept petits points, à peine cinq de plus que Sauber.

Renault R.S.17

Fini donc ce qui s’apparentait à l’utilisation d’une voiture conçue par "un autre" et, en tout cas, pour un autre moteur, et place à la première Formule 1 vraiment estampillée Renault, la R.S.17. Si son look résolument agressif a été salué, côté performances, c’est pour le moment le flou. Un brouillard logique après des essais hivernaux, mais duquel émerge un sentiment plutôt mitigé.

Dans le même temps, le roulage n’a pas été incroyablement important. L’écurie figure parmi les trois structures ayant le moins roulé – avec tout de même 2779 km –, la faute à des problèmes moteur qui n’ont globalement pas épargné les constructeurs équipés par le motoriste de Viry-Châtillon. De quoi susciter un peu d’inquiétude même si des évolutions sont attendues d’ici Melbourne.

 27. Nico HÜLKENBERG 30. Jolyon PALMER
Né le 19 août 1987 Né le 20 janvier 1991
115 Grands Prix depuis 2010 20 Grands Prix depuis 2016
362 points marqués 1 point marqué
Saison 2016 : 9e (Force India) Saison 2016 : 18e (Renault)

Côté staff, le départ de Frédéric Vasseur a eu pour mérite de simplifier quelque peu la structure, avec un Cyril Abiteboul qui, après avoir passé 2016 à travailler sur la restructuration interne, devrait pouvoir s’occuper des affaires commerciales en assistant à toutes les courses du calendrier tandis que Ciaron Pilbeam aura la charge de l’ingénierie de piste et qu’Alan Permane, directeur des opérations piste, travaillera plus étroitement avec les pilotes. Mais reste un chantier important : celui des arrivées de personnel, ce dernier demeurant, en nombre, loin des mastodontes de la discipline ; sans doute, à court terme, un frein à la compétitivité de l’équipe.

Le duo de pilotes sera inédit : exit Kevin Magnussen, qui était pourtant celui des deux titulaires en 2016 qui semblait le plus proche de rester, et bonjour Nico Hülkenberg. L’Allemand est pour la première fois de sa carrière au volant d’une monoplace d’un grand constructeur automobile. Il doit tout à la fois prouver qu’il a véritablement le niveau pour devenir plus qu’un bon pilote de milieu de top 10 mais aussi – et sans doute surtout cette saison – démontrer sa capacité à pourvoir mener, à court, moyen et long terme, une structure sur le chemin qui doit être le sien. À ses côtés, Jolyon Palmer : le Britannique sera irrémédiablement observé de près, sa première saison n’ayant pas forcément été convaincante, même si du mieux avait été noté dans son dernier tiers, et la moindre opportunité devra donc être saisie pour tenter d’assurer son avenir.

 

Conclusion

En un mot comme en 100, Renault doit montrer des choses en 2017. Finir les courses dans un ventre mou à géométrie variable ne suffira pas. Et, même si la communication du Losange s’emploie à rester mesurée pour ne pas susciter trop d’attentes et donc de potentielles déceptions (en témoignent les propos de Hülkenberg sur le fait qu’il sera "difficile" d’inscrire des points), les observateurs auront sans doute la critique plus acerbe et la pression sera plus grande si les problèmes et les contre-performances s’accumulent. Il n’est en aucun cas question de considérer 2017 comme une saison de maturité du projet mis en place – encore une fois il s’agit de la première saison où Renault arrive avec sa propre monoplace –, mais la progression doit être notable à la fois par rapport à 2016 mais aussi entre l’Australie et Abu Dhabi.

Points fortsPoints faibles
 Arrivée de Nico Hülkenberg  Personnel toujours en recrutement
 Moyens importants  Roulage limité en essais
 Synergie constructeur/motoriste  Performance moteur en suspens
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17 envoie des étincelles
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
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