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Guide F1 2018 - McLaren, un nouveau faux départ ?

McLaren espérait prendre un nouveau départ en se séparant de Honda et en adoptant les unités de puissance Renault. La légendaire écurie britannique semble toutefois se préparer pour une nouvelle saison de galère.

McLaren

Guide F1 2018

Motorsport.com vous présente les enjeux de la saison 2018 de Formule 1.

McLaren-Honda. Ce nom jadis évocateur d’une outrageuse domination sur la Formule 1 est devenu celui de l’échec. Et c’est en septembre dernier que la structure de Woking a pris la décision de se séparer de son motoriste japonais, alors que l’approche audacieuse de ce dernier pour 2017, quant à l'architecture de son unité de puissance, s’avérait catastrophique.

Pendant ce temps, Red Bull Racing remportait plusieurs Grands Prix avec Renault, et si l’on sait que le moteur au losange souffre d’un très léger déficit de puissance par rapport à Mercedes et Ferrari, il devait permettre à McLaren de faire son retour aux avant-postes avec un partenariat inédit dans le demi-siècle d’Histoire de l’écurie. Après tout, celle-ci se targuait régulièrement d’avoir l’un des meilleurs châssis de la grille. Comment pouvait-elle échouer avec Renault ?

Or, à l’issue des huit jours d’essais hivernaux, McLaren se dévoile comme un colosse aux pieds d'argile. Trahis par l'hydraulique et l'échappement, victimes de la perte d'un écrou et de deux fuites d’huile, Fernando Alonso et Stoffel Vandoorne n'ont parcouru que 599 tours à eux deux. Pendant ce temps, ironie du sort, la Toro Rosso-Honda en engrangeait 822. Aucun titulaire n'a moins roulé que Fernando Alonso, qui a effectué 263 boucles en quatre jours.

Ce scénario est d’autant plus étonnant que les autres écuries équipées de la même unité de puissance, Renault et Red Bull, n’ont rencontré que peu de problèmes techniques. Aussi commence-t-on à se demander si ce n’est pas le concept de taille zéro si cher aux aérodynamiciens de McLaren qui est à l’origine de ce manque de fiabilité…

En revanche, la performance semble être au rendez-vous, même si la MCL33 était très souvent équipée de pneus hypertendres à Barcelone. Après tout, si l’on observe la hiérarchie des tests, McLaren est deuxième avec un chrono remarquable de 1'17"784 – trois secondes et demie plus vite que le meilleur temps de la MCL32 l'an passé ! Mercedes a caché son jeu et est certainement devant, mais en vitesse pure, les hommes d’Éric Boullier pourraient être en mesure de se battre pour de gros points tant que la fiabilité ne leur fait pas défaut.

Fernando Alonso, McLaren MCL33 à l'arrêt en bord de piste

McLaren bénéficie en tout cas d’une certaine continuité dans son management avec Boullier (directeur d’équipe), Zak Brown (directeur exécutif) et Jonathan Neale (directeur général). C’est également le cas chez les pilotes, l’écurie pouvant se satisfaire d’aligner l’un des duos les plus compétitifs de la grille.

Fernando Alonso, qui attend une 33e victoire en Grand Prix depuis 2013, conserve sa soif de victoire habituelle, même si l’on note qu’il va justement l’abreuver en WEC, où il aura de réelles chances de victoire au Mans comme au général, au volant d’une Toyota LMP1. Avec 26 courses au programme en 2018 (dont les 6 Heures de Fuji, décalées d’une semaine pour assurer la présence de l'Ibère), c’est un marathon qu’entreprend le double Champion du monde.

Stoffel Vandoorne, quant à lui, va bâtir sur une honnête première campagne pour continuer de libérer un potentiel que l’on sait prodigieux. Terme qui s’applique encore mieux au nouveau pilote de réserve, Lando Norris, qui s’attaque par ailleurs à la Formule 2 cette année.

Conclusion

En ces temps difficiles – pas une victoire depuis 2012 –, McLaren se plaît à changer de livrée. Celle de 2017 marquait le retour du orange et devait symboliser l’année du déclic avec Honda ; celle de 2018, principalement orange papaye, est censée représenter la nouvelle ère Renault. Mais à ce jour, le doute règne plus que jamais sur son potentiel. Or, il est d'autant plus crucial d'obtenir des bons résultats que Fernando Alonso ne tardera pas à perdre patience. Et il en faudra davantage qu'un anecdotique meilleur temps signé par 0°C quand la MCL33 était seule en piste...

Points forts Points faibles
 Performances encourageantes  Problèmes techniques à répétition
 Excellent duo de pilotes  Manque de patience ?
 Honda parti  
Sortie de piste pour Fernando Alonso, McLaren MCL33
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33, avec de la peinture aérodynamique sur le Halo
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33
La McLaren MCL33 de Stoffel Vandoorne est rentrée au stand après sa panne
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33 à l'arrêt en bord de piste
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33 à l'arrêt en piste
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33
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