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Häkkinen - L'entrainement moral et physique de l'intersaison

"Je suis toujours la F1 moderne de très près, comme on peut s'y attendre, mais j'ai l'intention d'écrire cette année pour McLaren pour me concentrer sur ma propre période de course

"Je suis toujours la F1 moderne de très près, comme on peut s'y attendre, mais j'ai l'intention d'écrire cette année pour McLaren pour me concentrer sur ma propre période de course. J'ai piloté pour le team de 1993 à 2001, remporté 20 Grand Prix et 2 titres de Champion du Monde des Pilotes (1998 et 1999), tous avec les moteurs Mercedes-Benz. J'étais également ravi du fait que lors de la première de ces années (1998), mon équipier et ami David Coulthard et moi soyons parvenus à remporter le Championnat du Monde des Constructeurs pour McLaren-Mercedes.

Ce fut une époque fabuleuse. J'étais fier de faire partie d'une organisation si impressionnante, et cette spectaculaire organisation venait du sommet : de Ron Dennis, le Président et Directeur Exécutif; l'homme principal, l'une des quelques rares vraies légendes de la F1. Ron et moi étions toujours très proches, et nous le sommes toujours. Soutenus par un grand nombre de designers, aérodynamiciens, ingénieurs et mécaniciens, nous avons travaillé ensemble à fond, et je porterai toujours en lui un très grand respect.

Toujours à fond

Ceux d'entre vous qui se souviennent de ma carrière de course seront bien familiers avec le fait que "à fond" est l'une de mes expressions favorites! Mais j'étais à fond aussi bien sur les circuits qu'en dehors. Je me souviens bien que durant mon temps avec McLaren, je commençais à assister aux premiers rendus réalisés par ordinateur pour l'auto de la saison suivante dès l'été qui précédait.

J'étais toujours intéressé par ces premières images, car bien que la plupart des gens me voient comme un "Finlandais Volant" roulant à fond, pied au plancher, j'ai réalisé en fait tôt dans ma carrière à quel point les choses tournent autour de la valeur suprême du travail attentif avec mes designers, aérodynamiciens, ingénieurs et mécaniciens, pour tenter de les assister dans leurs efforts pour rendre l'auto que j'allais piloter la plus rapide possible. De mon point de vue, tous les bons pilotes de course sont les mêmes à cet égard.

Le lourd travail hivernal de relations publiques et le repos

Au terme d'une saison F1, particulièrement après des exercices chargés de succès comme j'en ai connus avec McLaren en 1998 et 1999, il y a toujours beaucoup de marketing et de travail de relations publiques à faire pour les pilotes; et cela a tendance à occuper tout le mois de novembre.

Cela nécessite invariablement un peu de déplacements, d'être en forme pour offrir ce qui est attendu des objectifs marketing/RP définis par l'équipe et les différents sponsors, dont les marchés cible sont rarement les mêmes et peuvent impliquer des lieux distants. C'est un travail important, bien entendu. Mais après une longue et difficile saison à courir à bloc, cela peut aussi être extrêmement fatigant. Par conséquent, une fois que c'était fini, je passais le mois de décembre à en faire très peu, à part me détendre et me reposer.

Au départ, je me demandais, un peu l'esprit coupable : "devrais-je me préparer plus pour la saison prochaine?". Mais j'ai bientôt réalisé que non, au contraire : le repos et la détente étaient non seulement plaisants, mais également essentiels. Pour qu'un athlète puisse obtenir des performances au top de ses aptitudes, il lui faut être au sommet d sa forme physique, mais également mentale. Et cette période cruciale pour atteindre le sommet est celle de laisser-aller, pour se vider la tête, et ôter l'accumulation de stress et de tension. Je dormais énormément en décembre!

L'envie de s'y remettre... à fond

Arrivé au 1er ou 2 janvier (si le Nouvel An avait tardé), en revanche, j'étais toujours impatient d'y retourner. Et c'est à cette période de l'année –en janvier- que je commençais à m'entrainer vraiment dur. Une saison F1 de huit mois et presque 20 GP liés les uns aux autres par des douzaines de longs vols exténuants laisse très peu de place pour un sérieux travail de gym.

De ce fait, un pilote consciencieux s'assure toujours de semer en hiver, quand il neige, plutôt que quand le soleil brille. J'avais l'habitude de passer janvier en Finlande ou à Monaco; parfois les deux; à m'entrainer absolument à bloc et souvent avec Aki Hinsta, le docteur de McLaren : un autre Finlandais qui est désormais un ami cher".

Traduction ToileF1 du témoignage de Mika Häkkinen pour le site officiel McLaren

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