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Haas et d'autres équipes victimes du retard de fret

En raison du retard du fret F1 provenant de Mexico, plusieurs écuries de Formule 1, dont Haas, ont été dans l'impossibilité d'assembler leurs monoplaces pendant la journée de jeudi à Interlagos.

Des camions de livraison d'équipements sur la piste

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

À la veille de la première séance d'essais libres du Grand Prix de São Paulo, le paddock de la Formule 1 est plongé dans une bien étrange situation : le mauvais temps a causé le retard de deux vols et, compte tenu du court délai séparant les épreuves de Mexico et d'Interlagos, les écuries ne pouvaient pas se permettre un quelconque délai dans leur planning.

Certaines écuries, dont Haas, ont été particulièrement touchées par ce retard. Non seulement l'écurie américaine ne dispose pas de ses moteurs Ferrari mais elle est également dans l'impossibilité de travailler car ses boîtes à outils ne sont pas encore arrivées, comme l'explique le directeur Günther Steiner.

"Avec la logistique, nous avons habituellement un fret maritime avec les installations du garage et l'hospitalité", indique-t-il. "Chaque équipe dispose de cinq ou six sets qui sont stockés dans des containers, et [ce fret] est arrivé à destination sans problème. Donc nous avons pu installer le garage et l'hospitalité. Je ne peux pas dire avec exactitude quelles parties de la voiture sont manquantes mais il manque certainement les moteurs. Je crois qu'il manque aussi les boîtes à outils. Sans elles, on ne peut pas travailler. Donc on ne peut toujours pas travailler sur les voitures même si certains éléments sont déjà là."

Le dernier vol ayant atterri il y a peu, les moteurs V6 turbo hybrides ont tout juste été réceptionnés, comme l'illustre un tweet de Honda, fournisseur de Red Bull et AlphaTauri, publié à 17h en France.

 

Les équipes les plus touchées par ce retard s'apprêtent à passer la nuit au circuit pour s'assurer que leurs monoplaces puissent prendre la piste vendredi midi, 16h30 en France, pour les Essais Libres 1. Steiner a par ailleurs révélé que la FIA avait levé le traditionnel couvre-feu pour permettre aux mécaniciens de travailler pendant la nuit.

"C'est la seule chose que l'on puisse faire", lance l'Italien au sujet de la nuit blanche qui attend les membres de l'équipe. "Les règles ont été changées ce matin, l'heure du couvre-feu et du contrôle technique a été modifiée. Nous pouvons toujours faire le Grand Prix comme prévu, sans changer les horaires. C'est le plan et je pense que, maintenant, c'est réalisable."

Ce retard tombe à un très mauvais moment pour les équipes, qui sont engagées depuis le week-end dernier dans un triple-header, une série de trois Grands Prix en trois semaines, réparti au Mexique, au Brésil et au Qatar. Et alors que le calendrier de la F1 ne cesse de grossir, le nombre de double et triple-headers est voué à augmenter. Pourtant, Steiner ne considère pas cette mode comme un problème.

"Je vois cela comme un double-header et ce genre de chose peut se produire dans un double-header classique", ajoute Steiner. "Je pense tout simplement que ça peut arriver à un moment ou à un autre. Bien sûr, s'il n'y avait pas de double-header, ce serait bien plus facile à gérer."

"Cette année, avec le COVID, nous avons dû faire [un triple-header] pour disputer toutes ces courses parce que, sur la fin, ça devenait de plus en plus serré. Tout a été compressé et c'est pourquoi [la F1] a organisé [ces triple-headers]. Je pense que nous allons nous en sortir. Mais il est certain que la FOM regarde s'il y a un risque que nous ne puissions pas faire quelque chose, et il est certain que des leçons seront tirées de cette affaire."

Dès le départ du Grand Prix de São Paulo, les équipes s'engageront dans un nouveau contre-la-montre pour se rendre à Doha, au Qatar, en moins de trois jours. En revanche, si un nouveau retard vient parasiter les plans de la F1, Steiner estime que les conséquences seront bien plus importantes : "Les gars doivent démonter le garage et les voitures, les expédier et ensuite sauter dans un vol qui dure 15 heures je crois, et en plus il y a le décalage horaire. Donc je pense que la semaine prochaine sera très difficile. S'il y a du retard, les conséquences seront bien plus grandes [qu'au Brésil]."

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