Hamilton espère qu'Alonso aura la F1 pour jouer la gagne en 2018
Dans le contexte des rumeurs qui entourent le paddock de Singapour, Lewis Hamilton espère que Fernando Alonso pourra retrouver les sommets en 2018.
Photo de: Sutton Motorsport Images
Présent en conférence de presse aux côtés de l'Espagnol et de son compatriote Jolyon Palmer ce jeudi, le triple Champion du monde de F1 n'a pas échappé à des questions concernant l'actualité du moment, à savoir les nombreuses informations qui filtrent sur McLaren, Red Bull, Honda et Renault.
Des annonces officielles sont attendues ce week-end, en marge du Grand Prix, mais il ne fait quasiment plus de doute que l'écurie qui a lancé Hamilton sera dotée de moteurs Renault la saison prochaine et pourrait parvenir à retenir Fernando Alonso, dont l'avenir reste encore à confirmer.
"J'espère qu'il aura la voiture pour se battre avec nous l'an prochain, ce ne serait que positif pour le spectacle", a réagi le pilote au numéro 44, avant de déplorer le fait que McLaren ne soit plus au niveau d'antan : "C'est dommage que McLaren ne soit plus là où ils ont toujours été historiquement. J'espère que Fernando aura l'opportunité de se battre avec nous l'an prochain."
Le souvenir de 2012
McLaren n'a en effet plus gagné en Formule 1 depuis 2012, qui correspond également à la dernière saison du Britannique sous ses couleurs. La décision de quitter l'écurie qui lui a mis le pied à l'étrier avait d'ailleurs été, selon la légende, en grande partie été influencée par un nouveau problème technique lors du GP de Singapour, alors qu'il était en tête.
"Je me rappelle de ce moment", raconte Hamilton, tout en niant le caractère déterminant de la course. "J'étais avec McLaren depuis de nombreuses années. Mais une course ne signifie pas qu'on prend une décision qui affecte toute une vie. J'étais en tête, j'avais la meilleure voiture, c'était décevant d'abandonner. Je me rappelle avoir été philosophe, mais c'était il y a longtemps."
"Les négociations se présentaient bien, j'étais déjà à mi-chemin d'une décision. La Formule 1, c'est comme les échecs. Il faut analyser ses options, nous en avons tous et il faut prendre des décisions en essayant de prendre les bonnes. J'étais convaincu par ma décision, je n'aurais jamais rêvé que cela se passe aussi bien, mais c'était l'espoir."
Une décision qui lui a permis d'empocher deux titres, 38 victoires et 43 pole positions supplémentaires, grâce notamment à la domination de Mercedes sur les trois premières saisons de l'ère du V6 turbo hybride.
"Pas le week-end le plus facile qui soit"
De retour à 2017, la course dans les rues de la Cité-État ne sera sans doute pas du même acabit que celle de Monza pour celui qui est désormais en tête du championnat, pour trois petits points. Plus qu'ailleurs, les qualifications devraient être cruciales et l'adversité redoutable.
"Je n'y ai pas vraiment réfléchi pour l'instant, nous allons travailler là-dessus aujourd'hui. On ne peut pas vraiment dépasser ici, d'autant que les voitures sont plus larges, donc la position sur la grille sera importante. Il faudra régler la voiture au mieux."
"Je pense que Red Bull va être rapide ce week-end, ce ne sera pas le week-end le plus facile qui soit pour nous, mais je reste optimiste."
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