Hamilton - Avec 25 points d'avance, je me sentirai vraiment en tête
Lewis Hamilton estime qu'il n'aura pas la sensation d'être le leader du Championnat du monde 2016 de Formule 1 tant qu'il n'aura pas au moins une victoire d'avance sur Nico Rosberg.
Photo de: XPB Images
Après avoir accusé un retard de 43 unités au soir du GP d'Espagne, le Britannique s'est emparé de la tête du Championnat en Hongrie puis a creusé un écart de 19 points avec Nico Rosberg en remportant le Grand Prix d'Allemagne, mettant un point final à un mois de juillet record au cours duquel il est monté quatre fois sur la première marche du podium en quatre épreuves disputées.
Mais suite à son début de saison chaotique en termes de fiabilité, le triple Champion du monde sait qu'il devra faire face tôt ou tard à une pénalité moteur lors des courses à venir. Pour lui, il est donc encore trop prématuré de se croire en contrôle dans la lutte pour le titre.
"Je ne savais pas cela avant d'entrer dans le carré des interviews, que j'avais 19 points d'avance, je ne l'avais pas compris. Mais c'est fou, j'étais 43 points derrière, maintenant ça va dans l'autre sens... donc je suis très heureux de cela."
"Mais je suis conscient qu'il va y avoir au moins une course où je serai loin derrière et je ne sais pas à quel point je pourrai reprendre du terrain. Je pourrais faire face à toutes ces différentes choses."
"Nico va probablement vivre une promenade du dimanche pendant que je me battrai avec beaucoup de monde. Maintenant que les Red Bull ont augmenté leur rythme, il pourrait être difficile de les dépasser, et même de rentrer dans le top 5 ! Donc j'en suis conscient."
"Est-ce que je me sens à proprement parler en tête ? Pas encore assez, parce que je n'ai pas une victoire d'avance. Je dois espérer avoir la chance de faire cela, et ensuite je me sentirai en tête."
Hamilton déclare que les dernières semaines ont été folles pour lui qui a remporté six des sept courses disputées depuis la fin mai, reprenant 62 points à son rival pour le titre, Nico Rosberg.
"C'est assez fou que ça soit passé si vite, il me semble qu'il y a encore deux semaines nous étions à Barcelone et j'étais 43 points derrière en pensant 'Bon sang, je pourrais repartir 50 points derrière'."
"Je trouvais difficile de me frayer un chemin à travers les embûches, mais je n'ai pas abandonné et j'ai continué de croire que la lumière était au bout du tunnel. Mes ingénieurs et mécaniciens sont tous restés super concentrés, ce qui m'a permis de faire la même chose. Ils ne montraient aucun signe d'abandon, et je pense que le résultat montre qu'il ne faut jamais abandonner."
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