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Hamilton : "Mon cœur s'est presque arrêté"

Lewis Hamilton est revenu sur le dernier tour impensable qu'il a vécu à Silverstone, où il s'est imposé malgré un pneu avant droit parti en lambeaux.

Lewis Hamilton aurait pu être le plus malchanceux de ce Grand Prix de Grande-Bretagne, il a finalement été le plus verni ! Lorsque son pneu avant-gauche l'a lâché dans le dernier tour, le Britannique a forcément cru voir s'envoler une victoire qui lui tendait les bras et que seul son coéquipier Valtteri Bottas aura tenté de lui contester.

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Seulement un tour plus tôt, le Finlandais a lui aussi vu sa gomme partir en lambeaux... Largement suffisant pour que le muret des stands supplie Hamilton d'être le plus prudent possible en toute fin de course. Malgré toutes les précautions, l'enveloppe n'a pas tenu, et Hamilton s'est retrouvé face à un défi inédit : parcourir un demi-tour du circuit de Silverstone quasiment sur trois roues et couper la ligne en vainqueur avant Max Verstappen. Un exploit qui offre au sextuple Champion du monde sa 87e victoire en Formule 1, à quatre longueurs désormais du record absolu de Michael Schumacher

Avant tous ces rebondissements, il a fallu résister à un Bottas qui n'a pas lâché, et les deux pilotes Mercedes se sont d'ailleurs échangé le meilleur tour en course à de très nombreuses reprises. "Valtteri attaquait vraiment incroyablement dur, et je gérais tant que possible ce pneu, alors quand j'ai entendu que le sien était parti, j'ai regardé le pneu et tout semblait bien aller", explique Hamilton. "La voiture tournait encore, pas de problème, donc je me suis dit que ça allait."

"Dans les derniers tours j'ai commencé à ralentir, et dans la ligne droite le pneu a lâché", poursuit-il. "J'ai remarqué que la forme avait un peu changé. J'ai vraiment eu l'impression que mon cœur allait s'arrêter, car je n'étais pas sûr de ce qui allait se passer jusqu'à ce que je freine, on pouvait voir le pneu quitter la jante. J'ai essayé de garder une certaine vitesse, j'ai juste prié pour ne pas être trop lent. J'ai failli ne pas passer les deux derniers virages, mais dieu merci nous l'avons fait. Nous le devons vraiment à l'équipe."

La gestion de ce dernier tour avec un pneu détruit aura paru très longue et intense, mais le Britannique a aussi pu compter sur les conseils précieux et méticuleux de son ingénieur de course, Peter Bonnington.

"Vous serez peut-être surpris mais j'étais vraiment relax à la fin", assure Hamilton. "Bono me donnait les informations sur l'écart, je crois qu'il y avait 30 secondes à un moment donné et ça chutait très vite. Je me demandais où était le bout de ce tour. Mais la voiture semblait aller, j'ai eu du mal dans le virage 15, j'ai eu du mal à trouver de l'adhérence. J'entendais le décompte qui ne s'arrêtait pas, j'ai eu du sous-virage, et 9, 8, 7 [secondes]... Je n'avais jamais vécu quelque chose comme ça dans le dernier tour. Mon cœur s'est presque arrêté."

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