Hamilton ne comprend pas le gouffre qui le sépare de Ferrari
La première journée d'essais libres du Grand Prix de Belgique a très largement tourné à l'avantage de Ferrari, au grand dam des pilotes Mercedes.
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10
Mark Sutton / Motorsport Images
Lewis Hamilton est loin d'avoir connu une journée parfaite, ayant été handicapé par un problème d'accélérateur en Essais Libres 1, mais pas seulement : "Je suis parvenu à le résoudre en partie avec quelques ajustements sur le volant, j'ai pu rentrer au garage, j'ai repris la piste et j'ai eu un autre problème. C'était le bazar, nous avons eu des tours à la fin mais ça n'avait rien d'exceptionnel." Rien d'exceptionnel en effet : le pilote Mercedes accusait un déficit de 1,4 seconde sur les Ferrari.
Hamilton a eu l'impression que les EL2 s'étaient bien mieux passés, et lorsqu'il est informé que l'écart avec les Ferrari demeure de neuf dixièmes, il s'exclame : "Oh vraiment ? C'est terrible ! Nous ne pouvons même pas en rattraper la moitié, je ne sais pas où nous perdons tous ce temps. Mais je garde espoir."
"En général, c'est en ligne droite que nous perdons tout ça, donc nous ne pouvons pas faire grand-chose pour le rattraper. [Ferrari] est rapide en ligne droite depuis le début de l'année et je sentais que ça allait vraiment bien marcher pour eux ce week-end."
Ferrari nous tue en ligne droite
Valtteri Bottas
Le verdict est le même pour Valtteri Bottas, qui accusait un retard très similaire à celui de son coéquipier dans chacune des deux séances : "Nous avons toujours su que Ferrari serait compétitif ici. Red Bull aussi, mais Ferrari l'était particulièrement, ils nous tuent en ligne droite. Il est clair que nous essayons de trouver un peu de performance pour demain. Nous avons besoin de gros progrès si nous voulons nous battre avec eux."
Les Mercedes disposent pourtant ce week-end de l'ultime évolution du moteur à l'étoile, avec un gain suggéré d'une demi-seconde, mais cela ne semble pas suffire. "C'est peut-être encore moins que ça – en tout cas, pas davantage", estime Hamilton. "Du moins de ce que je sais. C'est pour la fiabilité, en fait. Nous avons un nouveau moteur ici, la sensation est toujours bonne sur un circuit rapide quand le moteur a plus de punch."
Le quintuple Champion du monde s'attend donc déjà à devoir se montrer astucieux en course pour prendre l'avantage sur les bolides rouges, par exemple avec un pari tactique – c'est d'ailleurs ainsi qu'il a remporté la dernière course en date, en Hongrie, grâce à l'ingéniosité des stratèges de Mercedes.
"Il nous faut trouver une autre solution si nous n'avons pas le rythme pur", confirme Hamilton. "Je pense que les longs relais étaient très solides : [les ingénieurs] ne cessaient de me dire que les chronos de Seb [Vettel] étaient dans la partie haute des 1'50, voire la partie moyenne, et j'étais dans la partie basse. Ce sera intéressant de voir la durée de vie des pneus en course." Il conclut : "On ne peut pas dépasser en ligne droite, mais tant qu'on peut tenir le rythme, on peut éventuellement le faire via la stratégie. On verra."
Propos recueillis par Scott Mitchell
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