Hamilton - "Il n'y a que mes moteurs qui cassent cette année"
Lewis Hamilton tenait l'occasion de remettre les pendules à l'heure au championnat. Au lieu de cela, la Malaisie aura été cruelle avec lui.
Photo de: XPB Images
Il aurait pu s’agir de la course lors de laquelle il aurait repris le commandement du championnat du monde sur son équipier et rival Nico Rosberg. Mais la manche de Kuala Lumpur 2016 restera dans les mémoires comme celle illustrant une saison faite de nombreuses contrariétés techniques pour Lewis Hamilton, victime d’un abandon moteur alors qu'il occupait le commandement de la course.
Tout avait pourtant commencé de manière idéale pour le poleman : bien sorti du premier virage aux commandes de la course, l’Anglais n’avait pas tardé à entendre sa radio crépiter pour l’informer de l’implication de Rosberg (P2 sur la grille) dans un accrochage avec Vettel au premier virage : contraint à une remontée depuis la 21e place, l’Allemand se lançait dans une course de sauvetage, avec comme meilleur espoir réaliste de terminer en cinquième position, et de boucler la course avec un retard au championnat de sept points sur un Hamilton relancé.
Mais c’est finalement avec un coussin de 23 points sur Hamilton que le N°6 met le cap sur le Japon, après les malheurs de son rival.
Dégoûté par son sort, l’Anglais ne pouvait dissimuler sa peine en sortant de son auto, puis en regagnant le garage Mercedes, tandis que ton rival sauvait un podium derrière les deux Red Bull. Le #44 peine à accepter sa malchance redondante.
"L'équipe a fait un travail fantastique ce week-end, nous avons fait tout notre possible, moi aussi. Je n'arrive pas à y croire, il n'y a que mes moteurs qui cassent cette année... Il y a quelque chose qui ne va pas, mais je n'y peux rien. J'ai l'impression que quelque chose ne va pas. C'est un moteur tout neuf, je n'ai fait qu'une course avec. J'ai fait les EL3 et les qualifications avec c'est un moteur tout neuf.”
"C'est comme ça, il faut aller de l'avant et continuer à piloter comme ça. C'est bizarre que ce soit le mien qui casse. Je ne sais même pas si ma voiture va tenir les cinq dernières courses. Je sais que mes mécaniciens et moi avons ce qu'il faut [pour réussir], mais qui sait ce que vont faire mes prochains moteurs ? Ce n'est vraiment pas une bonne journée.”
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