Hamilton - "Presque un jeu d'enfant" pour Rosberg

Avec trois victoires en autant de courses cette saison, Nico Rosberg domine le Championnat face à des rivaux qui ont connu des fortunes diverses. L'un d'entre eux n'est autre que le double tenant du titre, son équipier Lewis Hamilton, qui n'a pas été à la fête lors de ces trois épreuves, à chaque fois handicapé par un problème au départ.

"Il a fait un super boulot", affirme le Britannique pour CNN. "Je n’ai pas vraiment été dans la lutte avec lui, donc c’était presque un jeu d’enfant lors des trois dernières courses. C’est bien pour lui. Apprécie cela tant que ça dure, car tu ne sais jamais combien de temps ça va durer."

En conséquence, Hamilton compte un retard de 36 points sur Rosberg, soit l'équivalent d'une victoire et d'une quatrième place qui sépare les deux pilotes Mercedes, autant dire un gouffre à ce stade de la saison. Cependant, comme il l'a déjà laissé entendre, le n°44 n'est pas abattu, loin de là.

"Bien sûr, il est très facile, à tout moment de la vie, de regarder le négatif à un moment particulier et de penser que tout est fini. Mais il y a un long, long chemin à faire. Tant que je sais que j’ai donné absolument tout ce qui est en mon pouvoir physique et mes capacités mentales, tant que j’ai tout donné, je ne peux jamais être énervé."

Il préfère donc se focaliser sur ses réussites, avec des remontées plutôt bien menées étant donné les circonstances - une monoplace abîmée à Bahreïn et en Chine notamment.

"Si vous regardez Melbourne, les choses que nous avons apprises quand je suis descendu à la septième place et revenu à la seconde, et encore à Bahreïn quand je suis revenu du problème jusqu’en troisième place. Et ensuite, la dernière [en Chine] était même encore pire, mais j’ai quand même fait 18, 19 dépassements ce qui était plus que beaucoup et j’espère que j’ai toujours montré ce fighting spirit que j’ai toujours eu depuis l’enfance."

"Il y a 18 autres courses, j’ai toujours une super voiture, j’ai toujours une super équipe – il est important qu’aucun d’entre nous ne change rien."