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Hamilton : Le succès de Mercedes "ne peut dépendre de la fiabilité"

Lewis Hamilton se réjouit de la fiabilité implacable des Flèches d'Argent mais ne perd pas des yeux la quête de la performance.

Lewis Hamilton, Mercedes W13

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Au Hungaroring, deux vieux amis se sont retrouvés pour une interview inhabituelle ; l'un septuple Champion du monde, l'autre simple vainqueur en Grand Prix. "Je ne me suis toujours pas remis du fait que tu m'as pris un tour à Silverstone en 2008 !" a lancé Heikki Kovalainen à Lewis Hamilton, non sans un grand sourire.

Les deux anciens pilotes McLaren, qui faisaient équipe à Woking en 2008 et en 2009, ont échangé pendant une vingtaine de minutes, Kovalainen étant devenu consultant pour la chaîne finlandaise Viaplay. L'occasion pour Hamilton d'évoquer le passé, mais surtout le présent, notamment cette campagne 2022 difficile avec Mercedes. Pour la première fois depuis 2013, le Britannique n'est pas en lice pour le titre mondial.

La marque à l'étoile a mal négocié le tournant de la nouvelle réglementation technique faisant la part belle à l'effet de sol : la W13 a longtemps souffert d'un marsouinage notable, et si la situation s'est améliorée, ce problème est loin d'être un lointain souvenir.

"Il nous manque encore de la performance, c'est ce qui est difficile", souligne Hamilton. "Je pense que cette voiture a du potentiel, mais nous avons dû en réduire la puissance pour empêcher les rebonds. Nous avons une très bonne fiabilité, mais nous ne pouvons pas dépendre indéfiniment de la fiabilité pour être sur le podium. Il nous faut vraiment de la performance."

Le poleman Lewis Hamilton, McLaren en parc fermé avec Heikki Kovalainen, McLaren

Heikki Kovalainen et Lewis Hamilton ont fait équipe chez McLaren, mais le Finlandais n'était pas aussi rapide que son partenaire en course.

Si Hamilton évoque la fiabilité, ce n'est pas un hasard. Les Flèches d'Argent ont fini toutes les courses cette saison, à l'exception du Grand Prix de Grande-Bretagne, où George Russell a été pris dans un carambolage au départ. C'est ainsi qu'elles comptent autant de podiums (11) que des Ferrari pourtant bien plus compétitives mais en proie à des pépins techniques et à des erreurs de pilotage. Si l'on dénombre les arrivées dans le top 5, Mercedes en est même à 21, contre 17 à l'actif de la Scuderia et 20 pour Red Bull.

En attendant, Hamilton vit – pour l'instant – sa première saison sans victoire depuis le début de sa carrière, même s'il ne désespère pas de poursuivre son exceptionnelle série. L'Anglais, comme toujours, est prompt à chanter les louanges de son écurie.

"Je pense sincèrement qu'il y a le potentiel pour gagner des courses, et j'espère chaque week-end, chaque semaine qu'ils trouvent quelque chose qui nous apporte un petit peu plus d'appui aéro sans marsouinage", poursuit-il. "C'est dur à accomplir pour l'équipe, mais personne n'abandonne. Nous devons admettre que les autres ont fait du meilleur travail ; leur philosophie, quelle qu'elle soit, fonctionne bien. Nous devons en être conscients et avancer. Nous ne pouvons pas être bornés et dire 'non, la manière dont on fait les choses est forcément la bonne et ça finira par marcher', parce qu'on pourrait attendre des années ! Il faut que nous soyons rapides, concis, humbles dans notre approche. Je pense que nous le serons."

Lire aussi :

"Les conversations en coulisse… Tu sais comment sont les ingénieurs, il y a beaucoup de fierté dans le travail de tout le monde, et c'est légitime. J'espère vraiment que nous pourrons remporter une victoire cette année, j'y crois sincèrement. Mais une victoire ne nous suffit pas, ce n'est pas pour ça que nous travaillons. Espérons que nous serons bien placés pour l'an prochain. En ce moment, quand je parle à l'équipe, je leur dis ce que je ne veux pas et ce dont j'ai besoin l'an prochain sur cette voiture. J'essaie de leur montrer la voie à suivre pour m'assurer qu'ils nous fournissent ça l'an prochain."

Certes sixième du championnat, Lewis Hamilton n'est en tout cas qu'à 32 points de la deuxième place occupée par Charles Leclerc. Il n'est pas invraisemblable de voir le pilote Mercedes, si l'écurie continue sur sa lancée actuelle, se hisser dans le top 2 pour la onzième fois de sa carrière...

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