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Le handicap aéro n'est qu'une "légère correction" pour Brawn

Pour Ross Brawn, le manager sportif de la F1, l'instauration de restrictions sur les tests aéro en fonction du classement des équipes n'est qu'une "légère correction" et pas un handicap direct.

Sebastian Vettel, Ferrari SF90 menant devant Charles Leclerc, Ferrari SF90, en début de course, puis suivi par Valtteri Bottas, Mercedes AMG W10 et Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

Dès 2021, la réglementation de la Formule 1 va voir la mise en place de restrictions sur les tests aérodynamiques que les équipes pourront mener. Celles-ci, qui concerneront le nombre d'heures passées en soufflerie et l'utilisation de la mécanique des fluides numérique (CFD), seront dépendantes du classement des écuries au championnat constructeurs de la saison précédente. 

Ainsi, l'équipe classée cinquième sur dix en 2020 disposera de 100% de l'utilisation autorisée, alors que les Champions du monde n'en auront que 90% et la dernière structure 112,5%. Ensuite, à partir de 2022, l'amplitude de ces chiffres augmentera, en allant de 70% pour l'écurie championne à 115% pour la dixième.

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Ross Brawn estime qu'un tel système a l'avantage de ne pas être une forme de handicap direct car il ne se matérialise pas directement sur les monoplaces les plus performantes, à l'image de ce qui peut exister dans d'autres catégories comme les lests ou encore les grilles inversées. "J'en suis très heureux, parce que je pense qu'il s'agit d'une légère correction", a-t-il déclaré pour Motorsport.com

"Ça maintient quand même la méritocratie, il faut toujours aller en piste et gagner la course. Nous ne faisons rien pour handicaper le pilote quand il est en piste ; ce n'est pas un lest. C'est plutôt comme la NFL avec la draft, quand l'équipe la moins victorieuse dispose au début de la meilleure opportunité, mais elles doivent quand même être performantes. Ce n'est pas comme si nous leur donnions des points."

"Je pense que c'est une opportunité et un encouragement pour les plus petites équipes. Si vous tenez compte de la véritable situation de quelqu'un qui investit chez Williams, Williams peut désormais légitimement dire qu'ils auront une opportunité à l'avenir de quitter le fond de grille. C'est une belle incitation. Je pense que ça aura un léger effet sur la correction de la compétitivité du peloton, sans la fausser."

Brawn indique que cette mesure a généré de l'opposition avant d'être acceptée. "C'était vraiment amusant dans le sens où quelqu'un de chez Mercedes s'est plaint auprès de moi, et j'ai dit : 'Vous partez du principe que vous allez toujours gagner. Réfléchissez un instant, si vous êtes deuxième ou troisième, ne souhaiteriez-vous pas avoir un peu d'aide ?' Et il s'est soudain rendu compte que s'ils ne gagnaient pas, ce serait très utile."

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Début juin, Toto Wolff, le directeur de Mercedes, avait fait part d'une position similaire en réponse à une question de Motorsport.com, dans le contexte du rejet des grilles inversées pour la saison 2020 par son écurie. "Ce qui a été introduit avec les nouvelles [règles] ATR c'est une possibilité pour les équipes moins bien classées de lentement grappiller du terrain en termes de développement pour revenir au niveau des écuries de pointe. Ce sont des petits pourcentages chaque année, donc ça ne va pas créer de grande différence d'une année à l'autre, mais après quelques années, la grille va s'équilibrer.

"Je crois que si vous n'êtes plus assez bon pour gagner, alors vous disposerez [ensuite] des mêmes opportunités. Si vous êtes deuxième ou troisième, vous avez à nouveau plus de possibilités que le Champion du monde. Je pense que c'est un ajustement fin qui a été mis en place, pas avec une batte de baseball. Les grilles inversées auraient été une batte de baseball."

Avec Adam Cooper 

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