Hartley ne doute pas des capacités de Honda en course
En dépit d'un premier Grand Prix compliqué en Australie, Brendon Hartley reste optimisme quant aux capacités du moteur Honda, notamment en configuration course.
Photo de: Sutton Motorsport Images
Toro Rosso a connu un premier week-end difficile à Melbourne, aussi bien en qualifications – avec une double élimination en Q3 – qu'en course avec une seule monoplace à l'arrivée.
S'il a pu mener sa STR13 jusqu'au drapeau à damier, tandis que Pierre Gasly a été contraint à l'abandon par un problème technique, Brendon Hartley a connu une course pénible, compromise dès le premier tour. Le Néo-Zélandais a dû s'arrêter au stand après avoir fait un plat sur un pneu au premier freinage, avant d'être forcé à un second arrêt un peu plus tard en raison d'une crevaison. Finalement 15e à un tour du vainqueur, il ne pouvait rien espérer.
Hartley veut néanmoins retenir les points positifs d'un week-end qu'il juge encourageant pour son équipe et son motoriste. On se souvient des grosses difficultés de Honda lors des trois dernières saisons avec McLaren, et des critiques acerbes de Fernando Alonso durant cette période, notamment face à l'impossibilité de se défendre en course. Un scénario désormais évitable ?
Nous avons quelques outils pour tenter un dépassement.
Brendon Hartley
"Je pilotais avec un moteur différent en fin d'année dernière", rappelle Hartley, qui a l'expérience de l'unité de puissance Renault. "Je crois que le Honda est assez flexible, avec un peu de qualité supplémentaire en course également. Bien sûr, le DRS et la vitesse de pointe composent une grande part pour réaliser un dépassement, mais de ce que j'ai vu jusqu'à présent, tout fonctionne plutôt sans heurt, de mon point de vue de pilote il n'y a pas trop de choses à gérer."
"Tout va dans la bonne direction, il n'y a pas de véritable inquiétude de mon côté. De ce que je comprends, [Honda] a aussi des évolutions à venir. Il n'y a pas de préoccupation concernant les aptitudes [du moteur] en course. Je ne peux pas parler de Mercedes et Ferrari, ni de ce qu'ils font, mais nous avons quelques outils pour tenter de faire un dépassement."
Plus à l'aise et mieux intégré
En fin de saison dernière, Hartley avait débuté en Grand Prix avec une Toro Rosso à moteur Renault, et avait rencontré d'énormes problèmes de fiabilité. Il assure se sentir bien plus à l'aise aujourd'hui au volant de la monoplace de Faenza équipée du bloc Honda.
"Je me sens vraiment bien dans l'équipe, dans la voiture", insiste-t-il. "Bien mieux que l'année dernière. En qualifications, avec le recul, nous aurions probablement dû faire trois runs, je crois que cela nous aurait donné une meilleure opportunité de passer en Q2. Avec un demi-dixième de plus, je serais passé en Q2 et j'aurais eu une possibilité supplémentaire d'améliorer."
"Mais je me sens à l'aise, c'est comme si je savais ce que je voulais de la voiture. De ce point de vue, je suis vraiment heureux, j'ai bien géré mon temps avec l'équipe. Nous n'avons tout simplement pas obtenu le résultat que nous visions, c'est un fait. Comme nous l'avons vu, c'était de toute manière un peu hors de portée."
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