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Hartley se sent prêt pour la F1 grâce au LMP1

À 27 ans, le Néo-Zélandais n'a pas d'appréhension dépassant la raison alors qu'il va faire ses grands débuts en Formule 1 avec Toro Rosso, sans essais préalables.

Brendon Hartley, Porsche Team

Brendon Hartley, Porsche Team

Porsche Motorsport

#2 Porsche LMP Team Porsche 919 Hybrid: Timo Bernhard, Earl Bamber, Brendon Hartley remporte la course
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR12
Brendon Hartley, Timo Bernhard, Earl Bamber, Porsche Team
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR12
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Timo Bernhard, Earl Bamber, Brendon Hartley
Brendon Hartley, lors de la parade des légendes
Brendon Hartley, Tequila Patrón ESM Nissan
Brendon Hartley, Porsche Team
Les vainqueurs #2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Timo Bernhard, Earl Bamber, Brendon Hartley
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Timo Bernhard, Earl Bamber, Brendon Hartley
Brendon Hartley, Porsche Team

Brendon Hartley ne s'en cache pas, c'est pour lui une semaine "plutôt folle". Vainqueur du Petit Le Mans le week-end dernier en IMSA, le Néo-Zélandais est ce week-end à Fuji avec une première chance d'être sacré Champion du monde en FIA WEC. Mais si son nom fait les gros titres, c'est évidemment parce qu'il a été confirmé chez Toro Rosso pour remplacer Pierre Gasly lors du prochain Grand Prix des États-Unis en F1.

Le choix porté sur l'ancien membre de la filière Red Bull a sans aucun doute surpris, et le défi qui lui sera proposé n'aura rien d'aisé à Austin, mais une telle chance ne se présente pas deux fois. Le pilote Porsche le sait mais se sent prêt à relever le gant, estimant que l'expérience acquise au cours de ces quatre années en LMP1 seront un atout précieux à l'heure de se glisser dans le cockpit de la STR12. S'il assure, dans le paddock de Fuji, être totalement tourné vers l'échéance du week-end en Endurance, les questions le ramènent inévitablement à la F1.

"La semaine a été plutôt folle. Tout s'est passé rapidement", confie Brendon Hartley ce samedi, tout juste auréolé d'une nouvelle pole position en LMP1. "Bien sûr, je suis extrêmement enthousiaste quant à l'opportunité de faire mes débuts en Formule 1. Pour le moment, j'essaie vraiment de ne penser qu'à ce week-end, et dès qu'il sera terminé, je me concentrerai pleinement sur le gros défi de la semaine prochaine."

"Il y a beaucoup à apprendre en une semaine, mais je me sens prêt, honnêtement. Ce programme m'a beaucoup appris, en travaillant avec des gars comme Mark [Webber], Timo [Bernhard], Earl [Bamber]. C'est un si bon projet, dans lequel nous sommes en première ligne de la technologie et nous faisons partie intégrante du développement. J'ai beaucoup mûri en tant que pilote. Ce sera une semaine chargée mais je suis impatient d'y être. C'est un rêve qui va devenir réalité, je pense à ce moment depuis que je suis enfant. Je suis ravi de représenter le WEC [en F1]. Je suis impatient, je vais saisir cette occasion et surtout je vais essayer d'en profiter."

Pour l'Histoire de la Nouvelle-Zélande

Nul ne sait encore ce qu'il y aura derrière Austin pour Brendon Hartley. La seule certitude pour la suite de sa carrière, c'est qu'il ne sera plus au volant d'une 919 Hybrid en 2018, arrêt du programme Porsche LMP1 oblige. Son avenir pourrait se dessiner en IndyCar, à moins qu'il y ait un lendemain chez Toro Rosso. À quel point sa performance et sa prestation sur le Circuit des Amériques peuvent compter pour envisager une place de titulaire en Formule 1 l'an prochain ? C'est la question à laquelle personne ne peut encore répondre.

En attendant, Hartley marquera l'Histoire du sport automobile et de son pays dans une semaine, en devenant le premier pilote néo-zélandais à prendre le départ d'un Grand Prix de Formule 1 depuis Michael Thackwell au Canada en 1984. De quoi rendre fier son compagnon de route cette année à bord de la Porsche #2, un certain Earl Bamber.

"C'est une aventure particulière", souligne ce dernier. "Nous avons commencé tous les deux en karting et il a eu la chance d'aller vers la Formule 1 avec Red Bull, avant de s'orienter vers Porsche. C'était vraiment spécial de gagner Le Mans ensemble cette année, une grande année, et nous espérons décrocher le titre aussi. Il a été le pilote référence à mes yeux ces deux dernières années."

"Ce n'est pas pour se faire mousser, mais il mérite cette opportunité et je pense que c'est génial pour le sport automobile en néo-zélandais. C'est un moment particulier de voir ça 33 ans après [Thackwell]. Il nous rend fiers. Je pense que c'est génial pour le WEC aussi, le fait que la Formule 1 puisse regarder ce championnat et se dire 'Nous devons choisir un pilote là-bas'. C'est un grand coup de chapeau au WEC, et au niveau des pilotes et des équipes."

Propos recueillis par Frankie Mao

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