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Hartley : "J'adorerais raconter l'histoire un jour"

C'est dans la presse locale néo-zélandaise que Brendon Hartley s'est confié longuement pour la première fois depuis l'annonce de son éviction par Toro Rosso.

Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

Arrivé en Formule 1 en fin d'année dernière, Brendon Hartley a disputé l'intégralité de la saison 2019 aux côtés de Pierre Gasly. Une campagne menée avec une épée de Damoclès rapidement installée au-dessus de sa tête, ce qui l'a notamment surpris.

Dans les points à trois reprises (contre cinq pour Gasly), Hartley a surtout manqué de gros résultat, sa meilleure performance étant une neuvième place aux États-Unis tandis que son voisin de garage avait brillé avec sa quatrième place à Bahreïn. Un contraste qui, selon l'intéressé, a rapidement masqué la réalité du rapport de force et le travail réussi en interne.

"Il y a eu des rumeurs très tôt dans la saison, c'était une grande surprise pour moi car je pensais avoir signé un contrat à long terme", confie Brendon Hartley au média Radio Sport. "Je sortais d'un titre mondial, d'une victoire au Mans, et après seulement deux ou trois Grands Prix, il y avait des rumeurs et beaucoup de questions autour de mon avenir immédiat." 

"Je suis satisfait de la manière dont j'ai géré ça. J'ai le sentiment que dans ces circonstances, d'autres auraient peut-être craqué, et j'en suis ressorti plus fort. Je me suis battu, j'ai évolué tout au long de la saison. Il y avait des articles disant : 'Il doit progresser et battre son coéquipier'. Et en fait, à la fin de la saison, je me sentais vraiment au meilleur niveau, j'avais construit d'excellentes relations avec Honda, avec tout le staff chez Toro Rosso, et j'étais constamment plus performant que mon coéquipier. Je suis vraiment fier de la manière dont j'ai géré la situation et dont j'ai progressé durant la saison."

J'adorerais raconter l'histoire un jour. La politique, je n'aime pas ça.

Brendon Hartley

À l'instar d'un Stoffel Vandoorne, lui aussi privé de baquet pour 2019, et qui a sous-entendu que les coulisses de son équipe lui avaient été fatales, Hartley estime être victime de choix qui n'ont pas été basés sur la performance. Convaincu d'avoir fait ses preuves pour conserver son volant, le pilote de 29 ans n'a pas obtenu gain de cause puisque Red Bull a préféré placer Alexander Albon et Daniil Kvyat chez Toro Rosso l'année prochaine.

Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso Honda

"J'adorerais raconter l'histoire un jour", lâche Hartley dans une phrase pleine de sous-entendus. "La politique, je n'aime pas ça. Ça m'a pris un certain temps pour m'habituer à l'attention des médias. J'étais vraiment prêt à venir en Formule 1 après avoir été impliqué chez Porsche et en LMP2, mais je pense que la pression a certainement été plus grande que ce à quoi je m'attendais en ce qui concerne le fait d'être scruté à la loupe. Mais j'ai été de plus en plus à l'aise au fil de la saison."

"Ce que je dirai, c'est que la Formule 1 est très compliquée, il y a beaucoup d'argent en jeu, de la politique, et certaines raisons pour lesquelles les pilotes restent ou partent ne sont pas toujours liées directement à la performance pure. En tout cas, je quitte le paddock la tête haute. Je sais que j'ai fait de mon mieux cette année. Je sais que j'ai pris les choses en main quand c'était nécessaire."

La F1 reste l'excellence

Cette analyse de sa situation personnelle étant faite, l'ex-pilote Porsche LMP1 ne veut pas se laisser aller à la rancœur ni cracher dans la soupe après avoir réalisé un rêve. Dans ses propos, la Formule 1 reste le Graal, la catégorie reine par excellence, et entretenir l'espoir ne lui est pas interdit non plus.

"Vous me verrez sans aucun doute faire quelque chose l'année prochaine, mais ce ne sera pas en Formule 1", précise-t-il. "Je ne dirais jamais que c'est terminé. Il y a dix ans, quand la porte s'est fermée, j'ai prouvé qu'il était possible de la rouvrir. Je suis maintenant dans une situation où j'ai une Super Licence, j'ai une expérience en Formule 1, je ne me suis certainement pas déshonoré et je ne dirais certainement pas que la porte est fermée."

"Il y a tellement d'expériences fantastiques que je retiens de cette saison. J'ai piloté les Formule 1 les plus rapides de l'Histoire. Il y a beaucoup de choses dont je peux être fier, mais j'ai l'impression que j'avais plus à donner en Formule 1."

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