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Interview

Heidfeld - "La F1 n’est pas aussi mauvaise que les gens le prétendent"

Ancien pilote de Grand Prix, l’Allemand Nick Heidfeld affirme que la Formule 1 n’est pas aussi "mauvaise" que les gens peuvent le prétendre.

Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11 et Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM08 en lutte pour une position

Photo de: XPB Images

Nick Heidfeld (Renault)
Nick Heidfeld (Renault)
Nick Heidfeld
Nick Heidfeld (Renault)
Nick Heidfeld (Renault)
Nick Heidfeld, Mahindra Racing Formula E Team
Nick Heidfeld, Mahindra Racing
Nick Heidfeld, Mahindra Racing
Nick Heidfeld (Renault)
Nick Heidfeld (Renault)

Depuis l’introduction des moteurs V6 turbo hybrides, la F1 est critiquée de toutes parts. Les amateurs reprochent l’absence de bruit des moteurs, la domination sans partage d’une écurie et le manque de compétition en piste.

Au cours de sa carrière de douze saisons en F1, Nick Heidfeld est monté sur le podium à treize reprises. Aujourd’hui pilote en Formule E électrique, ainsi qu'en Endurance, il reconnaît que certains points doivent être améliorés, mais que de manière générale, la F1 est en meilleure santé que bien des gens veulent l’avouer.

"D'abord, je crois que la F1 doit s’extraire de cette spirale de négativisme qui n’a pas de véritable raison d’exister”, déclare Heidfeld dans une interview exclusive accordée à Motorsport.com. "Évidemment, il y a toujours de la place pour l'amélioration, mais la F1 n’est pas si mauvaise que certaines personnes le prétendent. Ça reste une bonne compétition, mettant aux prises des pilotes extraordinaires à bord de voitures fantastiques."

Heidfeld fait ensuite un rapide survol de l’histoire de la F1 et fait remarquer que l'on a toujours assisté à la domination d’une équipe ou d’une autre, et que la situation actuelle avec Mercedes n’est pas si différente.

"Depuis les débuts de la F1, ça n’a pas changé. On a toujours vu une écurie dominer. La F1 tente de rendre les choses excitantes en faisant courir toutes les voitures ensemble, mais il y aura toujours une équipe meilleure que les autres."

Heidfeld admet notamment que le fameux DRS, le dispositif de réduction de traînée, rend les dépassements beaucoup trop faciles et artificiels.

"Selon moi, le son des voitures manque et les dépassements sont devenus trop faciles avec le DRS", précise-t-il. "Au moins, nous assistons à des dépassements. Mais parfois, une voiture en double une autre sur la ligne droite et la différence de vitesses est telle qu’elle a le temps de se placer devant l’autre avant d’arriver au virage. Ça [le DRS] ne devrait s’activer que dans la dernière portion du circuit, et aider à dépasser au freinage. Ce genre de dépassements manque un peu."

Augmenter le grip mécanique

Heidfeld est d’accord avec bien des observateurs en mentionnant que la F1 devrait prioriser l’augmentation du grip mécanique afin de permettre à deux voitures de se suivre de près.

"Selon moi, le grip mécanique améliorera toujours la course. Quand vous roulez dans l’air perturbé d’une autre voiture, vous perdez votre propre appui aérodynamique. Je crois qu’augmenter le grip mécanique et obtenir plus de grip des pneus, ce sont de bonnes choses à faire."

"Accroître le grip des pneus améliorera aussi la sécurité. Si on fait un tête-à-queue à bord d’une voiture qui génère beaucoup d’appui aérodynamique, on perd tous ces appuis quand la voiture tourne sur elle-même. Ce serait plus sécuritaire avec de gros pneus larges, très adhérents, et de plus la compétition serait meilleure."

Sa propre carrière

Même s’il fut un pilote respecté et apprécié durant sa longue carrière en F1, Heidfeld avoue ne pas avoir obtenu les résultats qu’il espérait.

"Je ne suis pas pleinement satisfait", dit-il. "Je suis chanceux d’avoir couru en F1 durant toutes ces années. J’ai adoré cette période de ma carrière. Ce fut fantastique de piloter ces voitures et de travailler avec les différentes équipes."

"Mais en tant que sportif, je voulais gagner. Quand je suis arrivé en F1, mon objectif était de devenir Champion du monde, et au final, je n’ai même pas gagné une seule course. Je le regrette, évidemment, mais j’ai fait de mon mieux et j’ai eu du plaisir à le faire."

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