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Horner - La F1 ne peut pas se permettre de voir Renault et Honda ainsi

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing

Photo de: XPB Images

Daniil Kvyat, Red Bull Racing
Daniil Kvyat, Red Bull Racing
Dr Helmut Marko, consultant Red Bull Motorsport avec Christian Horner, Red Bull Racing, Team Principal
Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11 et Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10 en lutte pour une position
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10 et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11 en lutte pour une position
Christian Horner, Red Bull Racing Team Principal
Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11 et Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10 en lutte pour une position
Jenson Button, McLaren MP4-30
Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10 et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11 en lutte pour une position
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11

Red Bull connaît actuellement sa saison de Formule 1 la plus difficile depuis 2007, notamment à cause d'une unité de puissance Renault dont les lacunes en performance et en fiabilité handicapent grandement la RB11.

Logiquement, la frustration se fait ressentir dans les hautes sphères de l'écurie anglo-autrichienne, surtout après une course à domicile très décevante sur le Red Bull Ring où Daniel Ricciardo et Daniil Kvyat se sont classés respectivement dixième et douzième sur quatorze pilotes à l'arrivée.

Le comble fut pour les deux hommes d'être notamment battus par la seule Toro Rosso qui a franchi le drapeau à damier, ce qui pourrait laisser penser que le moteur n'est pas le seul problème de la RB11.

Lire aussi - Red Bull dans l'impasse sans Renault?

Quoi qu'il en soit, le grand patron de la marque Dietrich Mateschitz a fait savoir qu'il pourrait bien mettre un terme à son implication en Formule 1 si la situation ne s'améliorait pas, en dépit de l'accord qui lie Red Bull à la catégorie reine du sport automobile jusqu'en 2010. Selon le directeur d'équipe Christian Horner, c'est une menace qu'il ne faut pas prendre à la légère.

"Dietrich Mateschitz ne s'exprime pas dans les médias si souvent, et tout ce qu'il a dit, ce sont des mots que je l'entends dire depuis le début de l'année," déclare Horner sur le site Internet du magazine Speedweek, détenu par Red Bull. "Il n'y a rien à interpréter dans ce qu'il dit, parce qu'il dit ce qu'il pense et c'est ainsi qu'il le voit."

"En fin de compte, c'est un fan, et c'est pourquoi il s'est engagé en sport automobile et en F1, et a engagé une telle proportion des activités marketing de Red Bull pas seulement avec Red Bull Racing mais aussi avec Sauber, avec des programmes de jeunes pilotes, lors des vingt dernières années."

Red Bull n'existe pas à cause de la F1

Christian Horner

Horner est prompt à rappeler que contrairement à des écuries comme Williams ou Sauber qui n'existent que pour le sport automobile et la Formule 1, Red Bull est une entreprise aux multiples activités.

"Je pense que le risque pour la F1 est que quand quelqu'un comme Dietrich commence à ne plus en être amoureux, c'est très inquiétant," poursuit-il. "Nous avons besoin de gens comme Dietrich, et le problème, c'est qu'il est à la tête d'une multinationale. Red Bull n'existe pas à cause de la F1."

"Ce n'est pas comme Williams, ce n'est pas comme McLaren. Et si la F1 ne génère pas de retour ou de couverture pour lui, alors il va la remettre en question. Voilà son inquiétude au sujet de la F1, et en plus de cela, il y a la situation au sujet de la réglementation et de ses deux équipes."

Assurer l'avenir de Renault et Honda en F1

Renault n'est toutefois pas le seul motoriste qui soit dans une situation délicate : Honda, qui a fait son retour en F1 cette année, connaît bien des difficultés à fiabiliser son unité de puissance.

Ce weekend fut un calvaire pour McLaren, dont les deux pilotes ont écopé de 25 places de pénalité sur la grille de départ suite à diverses pièces changées sur leur unité de puissance. Fernando Alonso a abandonné dans un crash au premier tour alors que la monoplace de Jenson Button a rapidement rendu l'âme.

"Je ne pense pas que la F1 puisse se permettre d'avoir Honda et Renault dans cette situation," estime Horner. "Le nouveau président de Honda était là et je ne pense pas qu'il ait assisté à un beau spectacle."

Lire aussi - Horner - Les menaces de Mateschitz sont sérieuses

"Quant à Renault, cela ne les encourage pas vraiment à prolonger leur engagement en F1 avec les pénalités que nous imposons et l'embarras public avec leurs casses moteur."

Le Britannique veut toutefois réaffirmer son admiration pour Mercedes et pour le travail accompli par la marque allemande, mais selon lui, il est indispensable de resserrer les performances pour ne pas mener certains motoristes vers un départ prématuré.

"Ne vous méprenez pas, je suis souvent perçu comme quelqu'un qui se plaint de Mercedes, mais ils ont fait du super, super travail. Ils ont interprété les règles et ont fait un meilleur travail que quiconque. Mais le problème est qu'il y a un énorme décalage avec les autres motoristes. Et nous avons besoin qu'ils soient là pour qu'il y ait des moteurs pour les autres écuries."

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