Horner - La fin des jetons va entraîner une "frénésie de dépenses"
Pour Christian Horner, l’abandon du système des jetons développement des unités de puissance risque de causer une escalade des dépenses qui ne rendra pas la Formule 1 plus saine.
Photo de: XPB Images
Le mois dernier, les motoristes de F1 ont accepté de plafonner le prix des unités de puissance qu’ils vendent à leurs clients en échange d’un maintien de la technologie du V6 turbo hybride jusqu'en 2020 - comme prévu initialement - mais aussi en échange de l’abandon du système de jetons.
Ce dispositif, qui vise à limiter le développement des moteurs en cours de saison, devrait donc être abandonné à partir de 2017. Ce règlement sera maintenu cette saison, chaque motoriste disposant de 32 jetons pour améliorer ses propulseurs. En parallèle, la limite du nombre de moteurs par saison demeure ; pour 2016, elle est fixée à cinq unités de puissance par pilote.
Pour le directeur de Red Bull Racing, Christian Horner, cette décision suscite l’incompréhension devant le risque de course à l’armement qu’elle pourrait entraîner : "Ce que je ne comprends pas c’est d’abandonner totalement les jetons et de libérer totalement le développement."
"Parce que ça ne peut pas être une situation saine pour le sport, de simplement encourager l’escalade des dépenses. Je ne pense pas que ça va nourrir une compétition saine. Cela doit être réglé en allant de l’avant, et j’espère que les régulateurs arriveront avec quelques règles claires pour y faire face en temps voulu."
"Pas une situation sensée"
Pour rappel, le système des jetons visait justement à limiter le développement continu des unités de puissance – déjà coûteuses – pour éviter que les dépenses et les prix n’explosent.
Quand Motorsport.com lui demande si une telle décision pourrait avantager Mercedes, il répond : "Je ne pense pas que l'on puisse mettre en lumière l’un ou l’autre mais, si ça entraîne juste une frénésie de dépenses, est-ce une situation saine ?"
"Par exemple, sur le châssis, nous sommes très strictement gouvernés au niveau du temps de soufflerie que nous pouvons utiliser, de la quantité de simulation que nous pouvons faire pour le CFD. Être capable de faire autant de roulage avec beaucoup de moteurs sur beaucoup de bancs d’essais et autant de développement qu'on veut, ça ne semble pas être une situation sensée."
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