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Horner : L'opposition à Andretti "est une question d'argent"

Christian Horner confirme que la réticence vis-à-vis de l'arrivée d'Andretti est purement une question financière, affirmant par ailleurs qu'il en serait de même avec n'importe quel autre projet d'écurie.

Christian Horner, team principal de Red Bull Racing

Christian Horner, team principal de Red Bull Racing

Erik Junius

Voilà plus d'un an qu'Andretti a pour projet de rejoindre la Formule 1. Des négociations de rachat de l'écurie Alfa Romeo n'avaient pas abouti ; la marque américaine souhaite désormais rejoindre la catégorie reine du sport automobile en montant sa propre structure, avec le soutien de General Motors via sa marque Cadillac.

Ce projet est loin de susciter l'enthousiasme, c'est le moins que l'on puisse dire. En dehors du soutien appuyé de Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, et de Zak Brown, PDG de McLaren Racing, la Formule 1 et la plupart des écuries actuelles sont réservées quant à l'arrivée d'Andretti, le championnat souhaitant s'assurer de rester "crédible et stable" tandis que les équipes s'inquiètent du fait que les revenus commerciaux soient partagés en onze et non en dix. Toute nouvelle écurie est censée verser 200 M$ pour rejoindre la grille, soit 20 M$ pour chaque team, mais certains jugent cette somme insuffisante.

"Comme toujours avec ces choses-là, il s'agit de savoir qui va payer", déclare Christian Horner, directeur de Red Bull Racing, à Racer. "On peut présumer que les écuries, si elles sont perçues comme celles qui vont payer – ou diluer leurs paiements pour permettre ça – ça ne va pas leur convenir. Les deux écuries qui soutiennent [le projet Andretti], il y en a une qui a un partenariat avec aux États-Unis [McLaren, ndlr] et l'autre va leur fournir un moteur [Alpine, ndlr]. Les huit autres se disent : 'Attendez un instant, pourquoi devrions-nous diluer notre part de la cagnotte ?'"

"Et de l'autre côté, il y a Liberty [Media] qui dit : 'On ne va pas payer ça, on est contents avec dix franchises saines et compétitives. Du point de vue opérationnel – les garages, la logistique, les motorhomes – il faut faire plus de place'. Je suis sûr qu'ils préféreraient le modèle Audi, qui vient faire l'acquisition d'une franchise existante."

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Les logos Andretti et Cadillac

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Horner confirme : "Comme toutes ces choses-là, c'est une question d'argent, et je pense qu'il y aurait un point de bascule. Si les primes de fin d'année des écuries sont compensées à hauteur d'une somme où elles ne sont pas perdantes, quel est ce chiffre ? Cela serait-il prohibitif pour l'arrivée d'une nouvelle équipe ?"

"Cela fait 18 ans que je suis impliqué, j'ai vu certaines écuries venir et repartir, et je crois que c'est la toute première fois ces dernières années que les dix équipes sont dans une position financière solide. D'habitude, il y en a une ou deux qui sont au bord de l'insolvabilité ou de la faillite. Je pense que les dix équipes se portent très bien, et c'est dû en partie à la popularité de la F1, mais aussi au plafond budgétaire et au fait qu'il n'y a que dix tickets, que dix franchises. Je pense que la F1 va y réfléchir à deux fois avant de diluer ça, des fois qu'elle se crée des problèmes à l'avenir."

Cependant, Horner tient à préciser qu'Andretti n'est pas visé personnellement par cette réticence. "On aurait le même avis sur n'importe quelle équipe, ce n'est pas pertinent. Comme je l'ai dit, avoir la marque et le nom Andretti ainsi que Cadillac en Formule 1 serait fantastique ; espérons qu'une solution puisse être trouvée."

"On peut comprendre la FIA, il n'y a pas de conséquence financière pour elle car elle ne participe pas aux primes de fin d'année, et elle recevrait davantage de droits d'inscription avec plus d'écuries. Alors on peut comprendre que la FIA veuille potentiellement avoir plus d'équipes sur la grille. Mais je pense qu'elle doit se mettre d'accord avec le détenteur des droits commerciaux, et les Accords Concorde 2026 semblent être le bon moyen de gérer ça. Il faut simplement que toutes les parties aient une conversation raisonnable et se mettent d'accord sur quelque chose de faisable et réaliste", conclut le Britannique.

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