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Hülkenberg "froissé" par les consignes d'équipe Renault au Canada

Le pilote allemand n'a pas reçu l'autorisation de défier son équipier Daniel Ricciardo en fin de course pour préserver le meilleur résultat de l'équipe franco-anglaise cette saison.

Nico Hulkenberg, Renault F1 Team

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Renault n'avait plus réalisé une telle moisson de points (14) depuis le Grand Prix des États-Unis 2018. Après avoir commencé le GP du Canada dans une position peu flatteuse au championnat, depuis la huitième place devant seulement Alfa Romeo et Williams, Renault a quitté Montréal et arrivera devant son public du Paul Ricard en cinquième position, à seulement deux encablures de McLaren.

Pour autant, si Daniel Ricciardo exaltait à l'arrivée du Grand Prix, le visage de son équipier Nico Hülkenberg était plus fermé. Discret, l'Allemand s'est bien gardé de faire part de ses émotions mixtes devant les journalistes à chaud, mais une sensation de frustration prenait le dessus en raison du fait qu'il n'a pas reçu l'autorisation de s'attaquer à la position de Ricciardo en fin de course, en dépit de pneus en meilleure condition.

Il faut dire que l'Australien avait passé une partie du Grand Prix à batailler contre la Mercedes de Bottas, compromettant un peu plus ses enveloppes pneumatiques. Derrière lui, une course relativement claire a permis à Hülkenberg une meilleure gestion pneumatique, notamment du train tendre avec lequel il a pris le départ, et qu'il est parvenu à faire durer 16 tours.

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Pour Abiteboul, la priorité était toutefois d'entériner un résultat d'ensemble indiscutable d'un point de vue mathématique afin de remettre une équipe sous pression au niveau attendu par le management, avant de penser à qui finirait devant l'autre. Le manager français l'assure, il ne souhaite en aucun cas que cette décision crée un précédent dans la relation entre ses deux pilotes, particulièrement à l'heure où il apparaît de plus en plus évident que Ricciardo fait pencher de son côté la confrontation interne face à son équipier et prend la mesure du rôle de leader attendu de lui de manière non dite.

"Oui, je suppose que nous l'avons fait", répond sans détour Abiteboul, interrogé par Motorsport.com sur la mise en place de consignes cette fois favorables à Ricciardo. "Daniel était en pneus un peu plus âgés que Nico du fait de s'être battu avec une ou deux voitures rapides : clairement, ses pneus n'étaient pas en aussi bon état que ceux de Nico. Probablement que Nico aurait eu le rythme pour le dépasser, mais franchement, nous le disons : nous avions besoin du résultat [d'ensemble]."

"Je n'aime pas devoir faire cela, ce n'est pas le style de l'équipe et il s'agit de quelque chose que nous ne souhaitons pas faire en de nombreuses occasions. Je voulais m'assurer que l'équipe soit de retour dans la partie. Je veux aussi que les pilotes puissent se battre à partir de la semaine prochaine, mais ce week-end, il était important de revenir aussi près que possible de l'équipe qui est toujours quatrième, McLaren. [Nico] est un peu froissé. Et je comprends qu'il le soit."

Daniel Ricciardo, Renault R.S.19, devant Nico Hulkenberg, Renault R.S. 19, sous le drapeau à damier

Joueur d'équipe avant tout, Hülkenberg préférait saluer la performance d'équipe dans le carré presse montréalais. "C'est super, une belle récompense pour le dur labeur des gars à l'usine, qui paie. Je suis content de ça. Nous avons un peu sous-performé sur les derniers week-ends avec des erreurs humaines ou techniques et, quelles que soient les raisons, cela nous empêchait de scorer et donc il est cool de délivrer cette fois, de tout mettre en place de bout en bout et de prendre des points. Je me sentais bien sur le [pneu] tendre et ne m'y attendais pas ; je me rendais compte que je pouvais suivre le train devant moi avec aisance et j'ai donc désiré continuer aussi longtemps que possible car le rythme était bon ; puis ça a été très direct à partir de là."

À l'abord du Grand Prix de France, Ricciardo arrive en huitième position du championnat avec 16 points, deux unités derrière Sainz, actuel "best of the rest". Hülkenberg occupe la 13e position avec 12 points, reflétant la valeur de chaque unité pour les pilotes du milieu de plateau. Avec des positions inversées au GP du Canada, les deux pilotes Renault compteraient tous deux 14 points, à égalité avec Kevin Magnussen.

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