Hülkenberg : "De bons signes" chez Renault pour 2018

Depuis que Renault a procédé au rachat de Lotus fin 2015, le constructeur français poursuit la reconstruction de son équipe d'usine et a mis en piste cette saison la première monoplace qui est le fruit de son propre travail. Le cap fixé par les dirigeants du Losange est de pointer au sixième rang du championnat constructeurs avant la mi-saison, et d'aller chercher la cinquième place en fin d'année. Avec 18 unités au compteur et 15 de retard sur Toro Rosso, la cible n'est pas atteinte pour le moment. Néanmoins, Nico Hülkenberg se félicite des signaux qu'il perçoit, particulièrement en vue de la saison prochaine.

Sur le plan du moteur, Renault a introduit cette année un tout nouveau concept de son unité de puissance, sur lequel le travail est encore conséquent avant d'espérer franchir un cap important en 2018. Du côté du châssis, le programme de développement de l'écurie donne des signes encourageants selon Hülkenberg, alors que le travail sur la voiture de la saison prochaine est déjà entamé.

"Le développement de la voiture 2018 est déjà sur les rails depuis un certain temps", souligne le pilote allemand. "C'est évidemment assez avancé. Il y a de bons signes. L'écart avec les avant-postes est grand, donc il nous faut beaucoup de performance. Ce que l'on vise est toujours relatif, mais la saison prochaine, nous voulons bien sûr être en permanence dans le top 10 ; pas seulement le top 10, probablement le top 8. Nous devons donc franchir un grand cap pour combler les attentes."

Les points à chaque course

Sur les six dernières Grands Prix, Nico Hülkenberg a inscrit des points à quatre reprises. Lors de la dernière course, à Bakou, il aurait certainement terminé dans le top 10 s'il n'avait pas commis une erreur l'ayant contraint à l'abandon, tandis qu'à Monaco, c'est une défaillance de la boîte de vitesses qui l'a empêché de voir l'arrivée. L'objectif désormais est de viser les points lors de chaque manche.

"Je pense que c'est ce que nous visons", confirme-t-il. "C'est difficile, il faut que tout fonctionne pour nous, nous devons vraiment faire du bon travail, parfois nous avons besoin d'un peu de réussite et d'aide aussi, des abandons des autres. Nous devons nous concentrer là-dessus. Mais je pense que l'équipe avance dans la bonne direction. Il y a beaucoup de bonnes choses dans les tuyaux, qui arriveront plus tard dans la saison. Tous les signes sont bons et encourageants. Il s'agit de garder la tête baissée et de travailler dur."

En fournissant deux équipes clientes avec la même unité de puissance que celle utilisée dans la R.S.17, Renault bénéficie également d'une référence de choix en Red Bull Racing. Le niveau de l'écurie autrichienne, bien qu'encore inférieur à celui de Mercedes et Ferrari actuellement, est un excellent indicateur des progrès à effectuer avec le châssis.

"Bien entendu, Red Bull est l'une des équipes de pointe. Leur niveau de développement a été assez impressionnant depuis le début de la saison, je pense qu'ils ont fait de gros progrès", commente Hülkenberg. "Nous en avons fait aussi, mais ce n'est évidemment pas de la même ampleur. C'est sûr, nous ne sommes pas encore à ce niveau. Ce sont des petites choses, ils ne transforment pas la voiture ni n'ajoutent 20 points d'appui aérodynamique. Je pense que Silverstone sera la prochaine grosse étape."