Il y a 10 ans - A l'aube du duel Renault/Ferrari
Il y a 10 ans, en février 2006, les équipes F1 étaient autorisées à dérouler des programmes d’essais privés individuels en préparation de la nouvelle saison.
Photo de: XPB Images
L’actualité à cette période de l’année consistait ainsi en de nombreux rapports de tests des uns et des autres, souvent tenus dans des conditions discrètes, et sur lesquels toute comparaison directe entre les programmes déroulés par les différentes équipes étaient très compliquées. Il faut dire que les top teams s‘arrangeaient autant que possible pour rouler sur des circuits différents et ne pas réellement se fréquenter, ou agrémenter leurs programmes de grands deltas de performance avec des charges de carburant dissimulées...
Ainsi, Ferrari roulait à Valencia et enchainait en sus des centaines de tours de tests sur son tracé privé de Fiorano, en Italie, tandis que Robert Doornbos et Mark Webber faisaient rouler la Red Bull Racing à Silverstone, et que le Champion en titre Fernando Alonso déroulait un programme de développement du nouveau V8 avec Renault sur le tracé andalou de Jerez - également en présence des équipes Honda, McLaren, Williams, BMW-Sauber, Toyota et Midland (ex-Jordan).
Les rumeurs Rossi et Montoya
Bien entendu, tous les regards se portaient alors sur les premiers signes de forme de la nouvelle Ferrari 248 F1. En Espagne, puis en Italie, la machine rouge avait offert des résultats prometteurs.
"Je suis absolument satisfait de là où nous sommes", commentait ainsi Michael Schumacher après ses premiers tours de roues hivernaux. "Il n’y a pas de raison de ne pas être optimiste. Bien entendu, nous avons rencontré des problèmes durant nos essais, mais nous les avons identifiés et c’est pour ça que sont faits les tests. Globalement, les choses se présentent bien".
Les autres grandes distractions pour les fans du monde entier concernaient les questions se posant au sujet de deux favoris du sport. L’implication sérieuse de la légende moto Valentino Rossi avec Ferrari, très studieux au volant à Fiorano, posait légitimement des questions.
"Il a clairement assez de talent et la bonne impression qu’il m’a faite avant ces tests est maintenant accrue", saluait Schumacher, qui savait toutefois que l’Italien était malgré tout plus concentré sur ses préparatifs de la saison MotoGP.
Juan Pablo Montoya, pilote McLaren, faisait lui aussi parler de lui, en raison de rumeurs de paddock révélant que les représentants de Telefonica, influent sponsor de Renault F1, s'intéressaient au Colombien pour remplacer un Fernando Alonso en partance pour McLaren l'année suivante. Se sachant bien loin de la liste de shopping de Ferrari en raison des conditions posées par Schumacher sur le nom de ses équipiers, Montoya demeurait un homme demandé.
Quoi qu'il en soit, face aux Rouges, une certaine équipe Renault F1 Team affûtait elle aussi ses armes. "Renault semble être la meilleure équipe actuellement", reconnaissait ainsi Schumacher. "Mais Honda et nous-mêmes ne sommes pas loin derrière, à mon avis."
Une lutte intense avait vu s’opposer Michael Schumacher et Fernando Alonso (7 victoires chacun), ne laissant que des miettes à Massa (Ferrari, 2 succès), Fisichella (Renault, 1 succès) et Button (Honda, 1 succès). C’est finalement le clan du Losange qui acheva la saison avec les honneurs des deux couronnes mondiales.
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