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Ce que nous a appris le Grand Prix d'Espagne

Rédacteur en chef international de Motorsport.com, Charles Bradley donne son point de vue sur le spectaculaire Grand Prix d'Espagne.

Sebastian Vettel, Ferrari SF70H en tête au départ tandis que Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H et Max Verstappen, Red Bull Racing RB13 s'accrochent

Photo de: Sutton Motorsport Images

La lutte pour le titre s'intensifie entre Hamilton et Vettel
Nous avons vu Lewis Hamilton et Sebastian Vettel côte à côte au premier virage de Barcelone, pas seulement une fois, mais trois. Nous nous attendions à ça au départ, avec un Vettel disposant d'un nouveau dispositif sur son volant.

Après l'arrêt au stand de Hamilton sous régime de voiture de sécurité virtuelle, nous avons de nouveau assisté à cette scène, quand Vettel est reparti après son dernier arrêt. Tous les deux ont plongé dans le premier virage, et chacun a vu disparaître la peinture Pirelli sur un de ses pneus suite à un contact roue contre roue.

Mais le moment décisif est intervenu à 21 tours de l'arrivée, quand Hamilton est passé à l'aide du DRS, "comme un train", selon les mots de Vettel. En repensant à tout ce que nous avons vu à Barcelone, c'était vraiment une course remarquable.

Et cela souligne le fait que Mercedes et Ferrari sont au coude-à-coude actuellement. On le voit à travers les chiffres : Vettel et Hamilton cumulent sept titres à eux deux, quatre à l'avantage de Vettel.

Hamilton compte cependant plus de victoires : 55 contre 44. Et plus de podiums (108-91), de pole positions (64-47), de premières lignes (109-74) et de meilleurs tours en course (34-28). Mais ce sont juste des statistiques ; maintenant, c'est à eux de jouer.

C'est une véritable rivalité en F1, et si Vettel a reconnu après la course qu'ils "ne sont pas les meilleurs amis", ils se respectent l'un et l'autre. C'est ainsi que ça devrait être.

Alors profitons-en, nous pourrions vivre une véritable saison historique.

Räikkönen et Bottas devraient s'éviter
Une fois encore, les Finlandais de la F1, Valtteri Bottas et Kimi Räikkönen, se sont accrochés un dimanche. Cette fois, c'était clairement Bottas l'instigateur, même si les commissaires ont à juste titre estimé que c'était un incident de course, car trois voitures (avec celle de Verstappen) étaient à une vitesse moyenne au milieu de la chicane droite-gauche que forment les premiers virages du circuit de Barcelone.

Cela nous rappelle leurs deux accrochages en trois courses en 2015, à Sotchi et Mexico, et bien que le stéréotype finlandais fasse qu'ils se détournent de ce genre de chose avec un calme glacial, on peut se demander si ce n'est pas une rivalité qui va augmenter et entrer en ébullition à un moment donné.

Et quelle différence cela fait pour Verstappen : un héros ici l'année dernière, et une victime du premier tour cette fois.
La communication de la F1 grâce à l'enfant star
Un petit blondinet n'avait pas passé autant de temps à l'antenne depuis Macauley Culkin dans Home Alone, mais après que ses larmes ont été captées par les caméras suite à l'abandon de Räikkönen dans le premier tour, une saga a débuté à travers la télévision et internet.

Il s'appelle Thomas et vient d'Amiens, en France. Quelqu'un d'inspiré, issu du département communication de la F1, a réussi à le retrouver dans la foule, et Ferrari l'a ensuite invité avec sa famille dans hospitalité. Le garçon de six ans a reçu une toute nouvelle casquette (remplaçant celle non officielle qu'il portait), que Kimi a signée, et ils ont pris des photos ensemble.

Comme le copain de Kimi, Anthony Hieatt, patron d'une équipe de F1, a tweeté au sujet d'Iceman : "Nous devrions l'appeler le Niceman à partir de maintenant."

La mère de Thomas a un chat qui s'appelle Schumi et il (le garçon, pas le chat) a reçu une bise de Kimi et fait un tour du garage, ce dont il était très heureux.

Une belle histoire qui est partie d'un désastre. Bravissimo Ferrari.
La FIA et les numéros de Force India
L'instruction de la FIA aux équipes de mettre de plus gros numéros sur leurs monoplaces, ainsi que les trois lettres d'abréviation du nom des pilotes, était une bonne chose pour la visibilité des fans à Barcelone. Mais cela a tourné à la mauvaise nouvelle pour Force India, qui est reparti avec une amende de 25'000€ avec sursis.

Bizarrement, le problème n'a pas été soulevé lors des vérifications techniques, lorsque toutes les équipes sont présentées à la FIA pour être contrôlées, mais après la course, quand l'équipe a été convoquée par les commissaires. De manière amusante, l'un des numéros était mauvais sur la convocation.

Plusieurs équipes ont utilisé l'aileron de requin pour afficher les trois lettres, mais Force India a argumenté en précisant que cet appendice était dédié à ses sponsors. L'équipe renommera-t-elle ses pilotes Bwtocon et Bwtperez ?
Toro Rosso met en évidence le manque de puissance de Renault
Si Daniel Ricciardo a pris la troisième place en restant dans le même tour que le vainqueur, avec une Red Bull dotée du moteur Renault, ses cousins de l'équipe Toro Rosso n'étaient pas aussi satisfaits après la course.

Carlos Sainz et Daniil Kvyat sont tous les deux restés bloqués derrière des voitures à moteur Ferrari pendant le Grand Prix, ayant le sentiment que leur déficit de puissance était loin des trois dixièmes de seconde prétendus par la FIA par rapport à Mercedes et Ferrari.

"C'est un peu une situation désespérée d'avoir un moteur Ferrari 2016 qui est plus rapide que nous en ligne droite, par rapport à notre voiture en ce moment", déplore Sainz, qui s'est battu avec la Sauber de Pascal Wehrlein. "Nous avons besoin de plus depuissance. On peut voir que nous étions à deux dixièmes de la septième place [en qualifications], alors imaginez si Renault amène trois dixièmes. Soudainement, tout va changer."

Je pense que Ricciardo aimerait bien lui aussi que cela change pour les circuits de puissance qui arriveront après Monaco…
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