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Interview de Michael Schumacher

A l'occasion de sa venue dans le paddock pour le Grand Prix d'Espagne, Michael Schumacher a tenu une conférence de presse

A l'occasion de sa venue dans le paddock pour le Grand Prix d'Espagne, Michael Schumacher a tenu une conférence de presse.

Face aux journalistes, le septuple champion du monde nous parle de sa nouvelle vie, de son travail au sein de la Scuderia Ferrari et de la manière dont il envisage l'avenir.

Q : Michael, vous avez pris votre retraite depuis six mois maintenant. Que faites vous désormais ? Comment est votre vie ? A quoi pensez vous en vous levant le matin ? Comment organisez vous votre vie ?

Bon, il est évident qu'il y a une vie après la F1. Après avoir vécu dans ce monde pendant 16 ans, c'est une expérience intéressante de ne pas se réveiller chaque matin en y pensant, en ayant seulement à songer à des choses telles que la famille. C'est vraiment passionnant.

Q : Il y a t'il un risque pour que votre présence puisse distraire l'équipe pendant son travail habituel ?

Si c'était le cas je ne serais pas là. Ma participation a pour but d'aider l'équipe, quel que soit le domaine, et non de les distraire.

Q : Donc vous assisterez au briefing des pilotes ?

Je serai là où l'on aura besoin de moi.

Q : Avez vous remarqué un changement récent en F1 avec l'arrivée de la nouvelle génération de pilotes à laquelle Lewis Hamilton appartient ?

C'est très excitant de regarder les courses. Il y a de nouveaux pilotes, de nouvelles têtes, c'est passionnant. La compétition est plus serrée donc c'est agréable à observer.

Q : Lors du lancement de la F2007, Jean Todt vous avait proposé d'essayer la voiture mais vous aviez refusé. Etes vous toujours réticent à l'idée de monter dans cette F1 ou ressentez vous parfois l'envie de l'essayer ?

Non, pas pour le moment.

Q : Après ses premières courses, quelles sont vos impressions sur Lewis Hamilton ?

J'ai déjà fait quelques commentaires là dessus. Il fait du très bon travail et ce n'est pas une surprise pour moi, surtout après avoir vu les courses qu'il a faites l'an passé. Sa constance peut paraître surprenante mais il est bien préparé, il est rapide et il fait le travail.

Q : Un futur champion ?

Nous le saurons plus tard. Il y a de grands pilotes dans ce milieu donc nous verrons.

Q : Vous semblez en bonne forme, comment s'organise votre entraînement ?

Comme vous le savez, je suis passionné de football. Pour ce sport vous avez besoin de vous entretenir un peu mais c'est à peu près tout ce que je fais.

Q : Ambitionnez vous de devenir propriétaire d'une équipe ou aimeriez vous diriger Ferrari ?

Aucun des deux. Absolument pas.

Q : Pourquoi ?

Simplement parce que je n'en ai pas envie. J'ai d'autres ambitions dans la vie que ça.

Q : Parmi la nouvelle génération, y a t'il des pilotes que vous suivez plus spécialement que d'autres ?

Non, je regarde plus la structure des équipes et ce qu'il s'y passe à l'intérieur. C'est là dessus que je me focalise, ainsi que sur le développement des voitures. Pour l'instant je ne suis pas les pilotes.

Q : Pouvez vous nous donner une idée de ce que vous apportez à Ferrari cette saison, combien de contacts avez vous eu avec eux pendant les courses ?

Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de rentrer dans les détails maintenant. Je n'ai aucune ligne de conduite prédéfinie à suivre. Ferrari s'en sort très bien, ils ont parfaitement restructuré le groupe. Je suis content de voir comment évoluent les choses. Que ce soit Ross (Brawn) ou moi, quand vous êtes restés aussi longtemps dans une équipe, que vous vous y êtes faits tant d'amis et que vous décidez de partir, vous êtes heureux de voir que le succès se poursuit et qu'ils parviennent encore à bien faire leur travail.

Q : Quelle est votre analyse sur le travail effectué par Kimi au sein de l'équipe ?

Ce n'est pas à moi de juger les pilotes. Bien sûr j'ai mon opinion mais je ne pense pas que ça fasse partie de mon travail de l'exprimer en public. Comme je l'ai dit auparavant, je ne vois aucune raison pour faire des commentaires sur ça. Je suis content que notre équipe aille bien et qu'elle soit en mesure de gagner le championnat. C'est tout ce qui compte.

Q : Mika Hakkinen affirmait qu'il vous verrait bien revenir dans une voiture de course parce qu'avec le temps, la compétition manque aux anciens pilotes. Est ce possible, ou avez vous quelque chose dans votre vie qui a remplacé la F1 ?

Non, ça ne fait que quelques mois que j'ai quitté ce sport et j'en suis tout à fait heureux. Qu'en sera t'il dans le futur ? Personne ne le sait.

Q : Pouvez vous faire une comparaison entre l'émotion que vous ressentez lorsque Ferrari vit une bonne journée, ou même un jour comme celui qu'a vécu Massa en Malaisie, avec ce que vous viviez quand vous étiez pilote ? Comment réagissez vous ?

Ca dépend où vous êtes, de la situation dans laquelle vous vous trouvez. Avant l'équipe passait avant tout et c'est toujours le cas aujourd'hui. Ca ne dépend pas que d'une seule personne. On fait la fête et on est heureux quand l'équipe gagne sinon on est déçu quand elle perd. C'était déjà comme ça dans le passé.

Q : Depuis que vous avez pris votre retraite vous avez un peu voyagé, en apprenez vous plus sur vous et votre famille maintenant ?

Oui, naturellement. C'est d'ailleurs ce que je recherchais. Désormais quand les enfants sont en vacances, je peux planifier nos journées sans avoir à regarder mon agenda. Je suis vraiment très soulagé de ce côté là. Vous pouvez vous réveiller le matin et organiser votre planning comme bon vous semble, sans que personne ne le fasse pour vous.

Q : Les conférences de presse comme celle là ne vous manque probablement pas. Mais qu'est ce qui vous manque vraiment ?

Je me sens très heureux mais parfois j'ai envie de voir les gars plus souvent, c'est vrai. Généralement le jeudi, lors des week-ends de Grand Prix, nous jouions au football et nous dînions ensemble. Ces moments ont toujours été très agréables et ce sont ces choses qui me manquent. Malgré tout, j'ai d'autres sources de plaisir maintenant et j'en suis satisfait.

Q : Quelles sont vos relations avec Felipe ? Vous les contactez, lui et Jean Todt, par téléphone ?

Evidemment je reste toujours en contact avec l'équipe même quand je ne suis pas là. Je les suis en permanence et naturellement je connais très bien Felipe. Nous sommes amis depuis qu'il a commencé à travailler chez Ferrari donc, comme vous pouvez le voir, nous restons en contact par téléphone.

Q : Conseillez vous Felipe ? L'aidez vous ?

Ce n'est pas mon travail. Vous voyez ce qu'il fait. J'ai pu le guider un peu l'année dernière mais maintenant ce n'est plus nécessaire.

Q : Désormais nous sommes de retour en Europe, avez vous une idée du nombre de courses auxquelles vous assisterez ?

Non. Je les prendrai comme elles viendront, je verrai si on a besoin de moi ou si je ressens l'envie de venir. Ce sera l'un ou l'autre.

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