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Interview exclusive avec Eric Boullier

La R31 est en train de limer le bitume sur le circuit de Barcelone en vue de la préparation de la nouvelle saison de Formule 1

La R31 est en train de limer le bitume sur le circuit de Barcelone en vue de la préparation de la nouvelle saison de Formule 1. Pendant ce temps, Eric Boullier, team principal de Lotus Renault GP, a répondu en exclusivité aux questions de ToileF1.

Après un passage chez DAMS en GP2 Series, vous êtes devenu team principal de Renault F1. Comment s’est passé ce changement ?


"Bien. C’est un gros changement de rythme et d’implication personnelle, même si j’étais déjà très impliqué dans ma vie professionnelle. Il a fallu passer à un niveau supérieur en ce qui concerne l’implication."

Que cela a-t-il changé dans votre vie ?


"Tout est démesuré par rapport aux autres catégories. L’attention médiatique et les intérêts financiers qui sont en jeu sont tellement énormes que la pression est différente. Gérer une équipe de 30 ou 40 personnes est déjà assez compliqué mais lorsque l’on passe à une équipe de 500 à 600 personnes, les chiffres parlent d’eux-mêmes."

N’avez-vous pas été impressionné lors de votre arrivée chez Renault, qui est une écurie avec un grand palmarès ?


"Si, bien sûr. Je me sentais un peu petit par rapport à la taille de l’équipe. Mais à partir du moment où j’avais accepté la mission et que je respectais beaucoup les gens qui me faisaient confiance, j’ai arrêté de réfléchir. Je me suis dit que je n’avais pas le choix, que je devais y arriver, que je devais me donner à fond et qu'ainsi, au moins, on ne pourrait rien me reprocher."

Renault sortait d’une saison difficile marquée par de mauvaises performances et l’affaire de Singapour. Comment vous y êtes-vous pris pour redorer le blason de l’équipe ?


"A la base, ce n’est pas une initiative individuelle. J’ai la chance d’être très proche de Genii Capital avec Gérard Lopez et Eric Lux. On a construit un groupe de personnes tous ensemble qui a travaillé et œuvré pour que cette équipe soit restaurée. Il n’y a pas de lauriers à décerner à une seule personne. Il n’y a pas de méthode universelle. Plutôt que d’adopter une méthode agressive ou brutale, on a choisi une méthode d’écoute et de compréhension de tous les gens qui composaient cette équipe. On voulait comprendre qui faisait quoi dans cette équipe et quelles étaient les règles internes de l’écurie."

"Le premier constat que j’ai fait en arrivant dans cette équipe, qui était quand même double championne du monde, c'est qu'elle était constituée à 80% des personnes ayant remporté ces titres. Cette même équipe pouvait donc concevoir des voitures championnes du monde, mais aussi une monoplace finissant huitième du championnat. Il y avait donc un certain malaise, pas au niveau des compétences des gens, mais cela venait d’autre chose. On a choisi l’option de l'écoute, de la compréhension pour parvenir à ce que nous avons réalisé."

En quoi l’arrivée de Lotus va entraîner des changements au sein de l’équipe ?


"Elle change la couleur des camions. Sinon, à part ça, elle ne change rien. On fait le même métier que la voiture soit noire, verte ou rouge. Il y a une approche particulière avec Lotus parce que c’est un sponsor titre. Cela veut donc dire qu’il y a une réelle envie d’être présent, d’où le changement de couleurs. Cela veut aussi dire un changement d’identité, de culture. Lotus souhaite s’implanter pour une longue période. Nous développons donc des relations un peu plus étroites qu’avec un partenaire normal parce que nous les souhaitons longues et durables."

Sur la R31, vous avez fait le choix de placer les échappements sur l’avant de la monoplace. Que pensez-vous de cette décision après huit journées d’essais ?


"Après huit jours, nous pouvons dire que c’est un très bon choix."

Quelles seront vos attentes à l'égard de Nick Heidfeld et Vitaly Petrov en 2011 ?


"Les attentes sont malheureusement assez simples : qu’ils conduisent sans faire d’erreur et le plus vite possible. Ensuite, j’attends plus de Nick que de Vitaly. Premièrement, j’attends de Nick, de part son expérience, qu’il se positionne comme un pilote leader au niveau du développement de la voiture. Il faut donc que son feedback soit pris en compte et c’est donc à lui de s’imposer dans l’écurie. Il faut donc qu’il impose ses choix pour que la voiture devienne plus performante."

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