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Interview Paul Hembery : La stratégie Pirelli

A l'aube de la quatrième saison de Pirelli en F1, ToileF1 a tenu à prendre le temps d'écouter Paul Hembery, responsable du programme sport automobile Pirelli, au sujet de l'implication de la marque au sommet

A l'aube de la quatrième saison de Pirelli en F1, ToileF1 a tenu à prendre le temps d'écouter Paul Hembery, responsable du programme sport automobile Pirelli, au sujet de l'implication de la marque au sommet.

Après une saison 2013 que le manufacturier unique est heureux de mettre derrière lui aussi bien pour des raisons médiatiques que sportives et politiques, 2014 annonce une nouvelle ère avec un grand challenge technique, et marque la première des trois nouvelles années de contrat de fourniture en F1. L'occasion de parler business, image, et stratégie, avant de dérouler un second volet d'interview très prochainement, cette fois anglé "piste".

ToileF1 - Mr Hembery, abordons tout d’abord le renouvellement du contrat Pirelli en tant que fournisseur pneumatique unique pour les trois prochaines saisons. Il a fallu pas mal de temps pour le voir scellé pour de bon, en dépit de votre volonté à le ré-entériner depuis le début de l’année 2013. Qu’est-ce qui a pris autant de temps? Sa durée? Sa nature?

Paul Hembery - "Comme avec tous les contrats, dès l’instant où il y a des avocats impliqués, cela prend beaucoup de temps pour fixer les détails ! En plus, nous avons sollicité l’accord de toutes les équipes, de la FOM et de la FIA, ce qui a pris autant de temps pour tout finaliser".

Maintenant que le sujet est derrière vous, pensez-vous que la FIA a vraiment sérieusement considéré la fourniture pneumatique par un autre manufacturier ? Il a été suggéré très tardivement l’an dernier qu’un rival français avait pu faire une offre…

"Il faudrait demander cela à la FIA, comme nous ne pouvons pas commenter cela en leur nom. Nous avons juste lu des petites choses à ce sujet dans la presse, comme tout le monde, mais au final, un concurrent n’est pas une appréhension pour nous car c’est une façon de stimuler la compétition.

Malgré tout, dans le climat économique actuel, les équipes ne semblaient pas souhaiter voir deux fournisseurs ou plus".





L’an dernier a vu un certain nombre de problèmes arriver -difficiles à gérer en termes de communication-. Vous avez dit clairement que les équipes et la FIA devaient vous aider à mettre les conditions en place pour faire le travail de façon efficace, si elles voulaient vous voir rester en F1. Après avoir jeté le poing sur la table, êtes-vous heureux de ce que vous avez obtenu ? La possibilité de tester avec toutes les équipes en cours de saison est-elle la meilleure option pour vous ?

"L’an dernier a prouvé qu’il y avait un certain nombre de problèmes pour qu’un fournisseur pneumatique puisse réagir à des problèmes pouvant se produire avec un pneu en cours de saison; principalement en raison du manque d’essais avec des autos contemporaines.

La solution actuelle est certainement un pas dans la bonne direction, et cela nous donne la possibilité de tester en cours de saison, avec une voiture actuelle, et donc des données à jour.

C’est très important, également en vue du développement de la prochaine génération de pneus pour 2015 et au-delà".





La perception globale est que Pirelli est parvenu à augmenter le spectacle en piste grâce à la politique consistant à générer plusieurs arrêts en course. Cette année, les regards se porteront sur les motoristes en raison des changements de règles. Comment est-ce que Pirelli pourra communiquer sur la victoire d’un team grâce aux pneus ? Souhaitez-vous de nouveau être omniprésent dans les media ou seriez-vous heureux en étant un peu dans l’ombre après une année comme 2013 ?

"Le cahier des charges, consistant à fabriquer des pneus disposant d’une dégradation contrôlée pouvant fournir une moyenne de deux arrêts aux stands par voiture et par course, nous a été dictée par le sport, lorsque nous sommes arrivés en 2011. Cela n’a pas changé depuis.

Le fait qu’il y ait eut globalement plus d’arrêts a certainement mis du sel dans les courses et les a rendues plus intéressantes. Mais les pneus doivent toujours jouer un rôle en coulisses, au milieu des pilotes, des équipes et des ingénieurs qui s’attribuent l’essentiel des projecteurs.

L’an dernier, particulièrement, cela ne fut pas toujours le cas, pour différentes raisons.

Bien sûr, nous sommes aussi dans le sport pour que les gens parlent de nous, préférablement en bien ! Cette année, nous serions donc heureux de rester un peu en retrait, d’être un bon partenaire pour le sport, et, espérons-le, de recevoir une couverture media d’une autre façon… Pourquoi pas en faisant venir les top model du calendrier à Monaco ?!"





Pouvez-vous nous donner une idée du montant investi dans le programme F1 ? D’où vient le plus gros budget ? R&D ? Production? Logistique? Communication?

"Nous ne fournissons pas d’éléments financiers, mais ce que je peux dire est que globalement, la Formule 1 n’a pas augmenté le secteur des dépenses de la compagnie, car nous avons alloué des budgets de tous les autres secteurs dans notre engagement F1".

L’impact de votre présence en F1 ces trois dernières années est-elle quantifiable en termes de perception, de reconnaissance de la marque ; et de ventes ?

"Il est très difficile de chiffrer avec précision l’impact non-quantifiable en termes de perception globale ou de familiarité à la marque ; mais des facteurs mesurables, comme la valeur de l’exposition media, ont certainement augmenté, tout comme les ventes mondiales également très satisfaisantes ; et ce, malgré le climat économique actuel.

Disons les choses comme ceci : si nous pensions que la Formule 1 n’était pas bénéfique pour nous en tant que compagnie, nous n’aurions pas renouvelé notre contrat pour les trois prochaines années".

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