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Intox, sécurité, finances - Le feu dans la maison Caterham

Le premier octobre, de gros doutes résidaient sur la possibilité de participation de Caterham au Grand Prix du Japon

Le premier octobre, de gros doutes résidaient sur la possibilité de participation de Caterham au Grand Prix du Japon.

Saisie de matériel du team

Parmi les informations qui arrivaient dans le flow de nouvelles concernant l'état du team, celle d'une saisie de matériel et d'outillage pour des factures impayées à de nombreux fournisseurs. Pas une réelle surprise, quand on sait que le team connait les plus grandes difficultés financières et juridiques depuis le début de la saison.

La situation s'est par la suite débloquée partiellement de façon obscure, les autos pouvant prendre part au weekend de course, sans toutefois un certain nombre de pièces de rechange. Côté administratif, des changements intervenaient également au sein de l'organigramme. Le départ de Christijan Albers de son rôle de Team Principal avant la campagne extra-européenne, parce qu'il n'aurait pas mesuré les "conséquences familiales" d'une tournée lointaine, prête à sourire. Pendant ce temps, une quarantaine d'employés limogés par les repreneurs du team abandonné par Tony Fernandes affutent leurs armes devant la justice pour licenciement abusif.

Qui possède Caterham?

En coulisses, les rumeurs vont bon train concernant le nom du réel propriétaire de l'équipe menée par Colin Kolles. La piste du fond d'investissement venant du Moyen Orient semble froide, et l'on entend de façon insistante désormais que la propriété du team serait celle de Bernie Ecclestone lui-même, afin de maintenir le nombre d'autos nécessaire en piste et respecter les contrats passés par la FOM avec les promoteurs de circuits et chaînes de TV du monde entier.

Pas impossible, quand on sait qu'en dépit d'un discours ne portant pas les petites équipes dans son cœur, Ecclestone s'est déjà montré interventionniste dans le passé pour sauver une équipe. Celle-ci s'appelait HRT, et était elle aussi dirigée par Colin Kolles…

Les sorties médiatiques contradictoires mais accablantes de Kobayashi

Quoi qu'il en soit, les vautours tournent autour de Caterham. Juteuse, la sortie médiatique obstinée de Kamui Kobayashi concernant les conditions hasardeuses, selon lui, dans lesquelles il lui fut demandé de prendre la piste en Russie a eu un impact important, à l'heure où il est de bon ton pour la presse généraliste de questionner la sécurité en F1.

C'est cependant oublier que ce même Kobayashi, décidemment remonté contre son employeur, s'était déjà offert une tribune après la course en expliquant ne pas comprendre pourquoi son équipe l'avait fait abandonner alors que sa voiture fonctionnait parfaitement en course.

Insinuant que le team cherchait à économiser quelques milliers de dollars en immobilisant l'auto, Kobayashi avait provoqué le courroux de son team manager, qui s'était fendu d'un communiqué dans lequel il expliquait que le choix d'arrêter Kobayashi avait été fait par mesure de sécurité.

Le revirement du pilote japonais, qui s'émeut désormais des conditions de sécurité dans lesquelles il a pris le volant en Russie, ne peuvent que faire se hausser les sourcils, et laissent surtout penser qu'une affaire personnelle est en cours de règlement par micro interposés.

A la décharge des intentions de Kobayashi, ce 20 octobre, annonce a été faite que du matériel saisi par la justice à Caterham Sport Ltd ne serait pas mis aux enchères, comme initialement suggéré. Parmi les pièces indisponibles pour le team, les fameuses suspensions. Dégradées en Russie, elles ne furent pas remplacées, car saisies, et les questions de sécurité se posent bien. Mais pourquoi, dès lors, avoir provoqué un grand raout en contestant le choix de faire abandonner la CT05 à Sotchi? Le mystère demeure entier. Mais une chose est sûre : même si Ecclestone se trouve bien à la barre d'une équipe Caterham sous perfusion, celui-ci ne tolérera pas que l'équipe devienne le point d'entrée négatif de tout le monde médiatique autour de la question vive de la sécurité en F1.

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