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Inverser la grille influencerait la conception d'une F1, selon Symonds

Pour Pat Symonds, l'idée d'une grille de départ inversée pourrait avoir au moins un effet positif : modifier l'approche des équipes pour concevoir leurs F1 et faciliter techniquement les dépassements en piste.

Felipe Nasr, Sauber C35

Photo de: XPB Images

Pat Symonds, Directeur Technique Williams F1 Team
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16
Valtteri Bottas, Williams FW38
Felipe Massa, Williams FW38
Marcus Ericsson, Sauber C35 et Felipe Nasr, Sauber C35
Valtteri Bottas, Williams FW38 et Felipe Massa, Williams FW38 en lutte pour une position
Alex Wurz, Président du GPDA avec Pat Symonds, Directeur Technique Williams
Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05 et Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR11 en lutte pour une position
Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05
Felipe Nasr, Sauber C35
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16

Derrière la précipitation qui a provoqué l’instauration du système de qualifications par élimination en début de saison, se cachait la volonté de rendre les courses plus spectaculaires. Décrié dès Melbourne, ce système a donné lieu à ce que certains ont qualifié de "farce", jusqu’à ce que le paddock parvienne à un accord pour revenir à l’ancien format. 

Avant comme après cette saga qui a animé le début de saison, Bernie Ecclestone s’est fait le défenseur de solutions bien plus radicales. Le grand argentier de la F1 n’en démord pas : selon lui, la seule solution pour ajouter suspense et divertissement en course serait de faire partir les meilleures voitures plus loin sur la grille de départ. Pour cela, il a régulièrement proposé l’idée d’une grille inversée ou d’un ajout de temps au terme des qualifications, qui renverraient les plus rapides en milieu de peloton. 

Turbulences

Une telle idée, fréquemment jugée comme "artificielle", n’a jamais reçu d'écho réellement favorable, divisant les opinions sur la question sans vraiment en rassembler. Que ce soit chez les fans ou dans les équipes, une telle proposition serait vraisemblablement difficile à accepter. Pourtant, Pat Symonds reconnaît qu’elle pourrait faire avancer les choses. Sans se prononcer pour ou contre la proposition d'Ecclestone, le directeur technique de Williams en pèse les conséquences. Et il avoue qu’un tel procédé obligerait les équipes à travailler sur les dépassements en F1, ce qui ne se fait pas aujourd’hui. 

"Ce qu’il faut, c’est une motivation", précise Symonds dans une interview accordée à Sky Sports. "La motivation que nous avons dans tout sport mécanique, c'est d’essayer de mettre la voiture en pole et de mener chaque tour en course. C’est l’objectif pour lequel est fait un concept. Il n’y a donc pas de raison de trop se préoccuper du fait de rouler dans les turbulences."

"Maintenant, si on change un peu les choses et que l’on dit 'Peu importe à quel point votre voiture est bonne, elle va rouler dans les turbulences car nous allons la placer en milieu de grille', alors on pourrait dire : 'En fait, la meilleure voiture que je peux faire pour réussir sur toute la saison est une voiture rapide avec de l’air propre, mais qui fonctionne aussi dans les turbulences'."

Le Britannique ne cache pas qu’il pourrait cependant y avoir des effets indésirables, conscients de l’imagination sans limite du personnel d’ingénierie en F1. "Malheureusement, en étant des gens de l'univers de la course, nous travaillerions probablement aussi sur la tentative de détruire [l’efficacité] aérodynamique de la voiture derrière nous !", admet-il. 

Réflexe sans réflexion

À l’instar de ce qui s’est produit avec le format de qualifications en début de saison, les discussions et les prises de décision autour de la réglementation technique 2017 ont également réservé leur lot de désaccords et de polémiques.

Sur le sujet, Symonds a tiré plusieurs fois le signal d’alarme, estimant que le Règlement Technique ne répondait pas aux besoins de la F1 dans la durée car elle trouvait son origine dans une réaction d'urgence. 

"Il y a eu beaucoup de décisions prises par réaction, particulièrement récemment, davantage sur des questions sportives, mais en tant qu’ingénieur, j’aimerais vraiment que nous recherchions ce qui va apporter une belle course. Ça peut être fait, mais quelqu’un doit payer pour ça, quelqu’un doit le faire, et nous avons presque été contraints de nous réveiller pour produire ce que le public veut."

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