Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Jordan voit Mercedes, Honda et Renault partir sous deux ans

Eddie Jordan estime que l'avenir de la Formule 1 s'écrira avec Ferrari, Red Bull et McLaren, lorsque les conséquences de la crise du coronavirus auront fait leur œuvre.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, devant Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18, et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14

Photo de: Steve Etherington / Motorsport Images

À l'heure où il est bien trop tôt pour mesurer les conséquences futures de la crise du coronavirus sur la Formule 1, Eddie Jordan a déjà une conviction : les grands constructeurs n'auront pas d'autre issue que celle de mettre fin à leur programme dans la catégorie reine dans les années à venir. Depuis le début de cette crise, la discipline tente de se prémunir des grandes difficultés économiques qui la menacent, néanmoins le changement de paysage apparaît inévitable à l'avenir. C'est d'ailleurs la teneur du message qu'a adressé le mois dernier Jean Todt, président de la FIA, mettant en garde contre la perte de constructeurs en F1 et insistant sur la nécessité d'une "nouvelle donne".

Lire aussi :

Peu habitué aux pincettes quand il s'agit d'analyser la situation en F1, Eddie Jordan estime que le scénario est déjà quasiment écrit à l'avance. Jamais avare en prédictions, l'ancien patron d'équipe juge inévitable le désengagement partiel ou total de certains constructeurs aujourd'hui impliqués dans le sport. "Le monde n'a pas seulement beaucoup changé en raison du coronavirus, les valeurs des gens ont aussi évolué", prévient-il dans un entretien accordé à la chaîne allemande Sport1. "La sensibilisation à l'environnement est en tête de liste. Pour les patrons d'entreprise, cela signifie qu'eux aussi doivent se réinventer. Je suis convaincu que des constructeurs comme Mercedes, Honda et peut-être Renault vont ouvrir le parachute et mettre fin à leur engagement en Formule 1 dans les deux prochaines années."

Mercedes de retour à l'ancien modèle ?

L'Irlandais estime que le contexte est principalement périlleux pour l'écurie Mercedes, qui n'a selon lui aucune raison de continuer à exister en l'état. "Les dirigeants de Mercedes ne peuvent rien faire d'autre", assure-t-il. "Ils ont tout accompli, ils ont tout gagné. Dans ces circonstances, ils ne peuvent plus gagner davantage. Ils vendront leur équipe. Peut-être à Lawrence Stroll, qui veut devenir Champion du monde avec son fils et la marque Aston Martin. Ce sera difficile avec l'actuelle équipe Racing Point." Et Jordan pense également que le soutien de Petronas est fragile : "Les prix du pétrole chutent, donc les pétroliers ne peuvent plus se permettre un engagement de l'ordre de millions à deux chiffres par an. Petronas devra donc également partir. Cela fait un énorme trou dans le budget."

À l'avenir, Ferrari, Red Bull et probablement McLaren-Mercedes seront à nouveau les piliers de la Formule 1.

Eddie Jordan

Si sa prophétie venait à se réaliser, Eddie Jordan ne miserait pas sur un retrait total de Mercedes, qu'il verrait bien continuer à exploiter sa technologie moteur de la même manière que dans les années 90 et 2000. "Je peux imaginer Mercedes conclure un partenariat intensif avec McLaren, comme par le passé", avance-t-il, rappelant également que Ferrari demeure indéboulonnable en dépit des prises de position parfois affichées à Maranello. "Ils sont différents. Ils ont le sang de la Formule 1 qui coule dans leurs veines, donc la Formule 1 n'est pas un sujet de débat. Les menaces de départ ne sont que des avertissements. À l'avenir, Ferrari, Red Bull et probablement McLaren-Mercedes seront à nouveau les piliers de la Formule 1."

Quelle incidence pourrait avoir tout ceci sur les pilotes ? Là aussi, Eddie Jordan a un pronostic préétabli. "Contrairement à Lewis Hamilton, je ne connais pas très bien Vettel", reconnaît-il, "mais à mon avis, il n'a pas d'autre choix que de s'arrêter ou d'aller chez McLaren. Lewis ira chez Ferrari. Seuls les Italiens peuvent encore se permettre son salaire et ils savent qu'il en vaut la peine. Verstappen restera chez Red Bull et essaiera de battre Lewis là-bas, mais ce sera très difficile."

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Le protocole draconien du GP d'Autriche sera "un modèle à suivre"
Article suivant Le circuit de Mexico transformé en hôpital temporaire

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse