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Kaltenborn s'étonne de l'éviction de Wehrlein chez Sauber

Le pilote allemand n'a pas conservé son baquet au sein de l'écurie suisse, qui alignera Charles Leclerc et Marcus Ericsson en 2018.

Pascal Wehrlein, Sauber C36

Zak Mauger / Motorsport Images

Pascal Wehrlein, Sauber C36
Pascal Wehrlein, Sauber et Monisha Kaltenborn, directrice de Sauber
Pascal Wehrlein, Sauber C36
Pascal Wehrlein, Sauber
Pascal Wehrlein, Sauber C36
Marcus Ericsson et Charles Leclerc, Sauber
Le volant de Marcus Ericsson, Sauber C36
Pascal Wehrlein, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber
Marcus Ericsson, Sauber C36
Charles Leclerc reçoit le trophée de Rookie de l'année des mains de Chase Carey

Évincée de son poste de directrice d'équipe en milieu d'année, Monisha Kaltenborn s'étonne aujourd'hui de la décision de son ancienne écurie, Sauber, de ne pas conserver Pascal Wehrlein pour la saison prochaine. Le pilote allemand, protégé de Mercedes, sera remplacé en 2018 par Charles Leclerc, tandis que Marcus Ericsson a finalement été conservé.

Sauber a annoncé son duo de pilotes le week-end dernier, en marge d'une présentation importante près de Milan, puisque le projet accueille désormais Alfa Romeo comme sponsor titre. Un tournant qui concrétise le partenariat approfondi avec Ferrari, certainement fatal à Pascal Wehrlein.

"Je crois que sa performance en 2017 n'est pas correctement reconnue", regrette Monisha Kaltenborn dans les colonnes d'Auto Bild. "Sans lui, l'équipe n'aurait pas marqué de point du tout. J'espère juste qu'il continuera à avoir ce qu'il mérite en Formule 1, avant tout un cockpit. Pascal a le potentiel pour devenir Champion du monde avec la bonne équipe. Quiconque a travaillé avec lui le sait."

À Barcelone et à Bakou, Wehrlein a en effet terminé deux fois dans le top 10 pour récolter les cinq points inscrits par Sauber en 2017, ce qui n'a pas permis pour autant à l'équipe suisse d'éviter la dixième et dernière place du championnat constructeurs.

La "dure carrière" d'Ericsson en F1

Lors du départ précipité de Monisha Kaltenborn en juin dernier, la gestion des pilotes avaient souvent été évoquée comme un point de dissension entre la directrice de l'écurie et ses propriétaires. L'idée de deux camps, l'un pro-Wehrlein et l'autre pro-Ericsson, avait été ensuite démentie par les dirigeants de la structure de Hinwil.

Dans l'incertitude tout au long des derniers mois, Marcus Ericsson a en tout cas sauvé son baquet, et pilotera une quatrième année consécutive pour Sauber, non sans un certain soulagement.

"J'ai connu des semaines de nervosité, mais c'est bien sûr agréable que tout soit prêt désormais, particulièrement avec Alfa Romeo comme sponsor et partenaire majeur", admet-il dans les colonnes du magazine suédois Teknikens Varld. "Ça a été une carrière assez dure en Formule 1 jusqu'à présent. Ça a été difficile de montrer ce que je pouvais faire avec des voitures qui sont toujours en fond de grille. Mais désormais, avec Sauber et Alfa Romeo ensemble, ça devrait signifier que, pour la première fois, je vais pouvoir être bien plus haut sur la grille."

"Charles Leclerc est un pilote incroyablement talentueux, qui a vraiment dominé la F2 cette année et qui sera bien sûr un adversaire difficile pour moi la saison prochaine. C'est aussi un nouveau super talent de Ferrari, mais je suis certain que nous travaillerons bien ensemble pour développer la voiture de la meilleure manière possible."

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