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Kimi Räikkönen : 200 GP, (presque) toujours à 100%...

La première pole de Räikkönen avec la MP4/17D fut signée au Nürburgring, mais un moteur cassé en course empêcha Iceman de concrétiser par une victoire

La première pole de Räikkönen avec la MP4/17D fut signée au Nürburgring, mais un moteur cassé en course empêcha Iceman de concrétiser par une victoire. De plus, la McLaren n'était pas la plus rapide par rapport à la Ferrari et la Williams, si bien que le Finlandais compta surtout sur sa régularité pour jouer le titre jusqu'à la dernière manche au Japon. Il ne s'en est fallu que de deux points, mais il était clair à cet instant que Kimi Räikkönen allait également ajouter son nom au palmarès.

Hélas pour lui, McLaren ne parvint jamais à assembler toutes les pièces de son puzzle, que ce soit pour la performance en 2006, la fiabilité en 2005 ou les deux en 2004. Ce qui n'empêcha pas son pilote de briller dès qu'il en eut l'occasion : une première victoire magistrale à Spa-Francorchamps en 2004 – la première d'une série de quatre, dont trois d'affilée en terre belge – la victoire mémorable de Suzuka 2005 en dépassant Giancarlo Fisichella dans le dernier tour, et quelques autres performances plus ou moins remarquées comme une domination sans partage à Monaco en 2005 ou une remontée de dernier à troisième à Bahreïn, en 2006. Mais trop souvent, la mécanique le frappa avant l'heure.

Heureusement pour lui, Ferrari pensa à lui au moment de préparer l'après-Schumacher, si bien que le Finlandais remplaça l'Allemand au moment de la première retraite de celui-ci. A ce moment, beaucoup d'observateurs, y compris en interne chez McLaren, n'hésitèrent pas à critiquer le pilote, fustigeant un manque d'implication de sa part, notamment en comparaison de celui qu'il remplaçait. Or, après un temps d'adaptation avec les nouveaux pneus Bridgestone, Räikkönen se mêla à la lutte pour le titre avec les deux McLaren de Fernando Alonso et Lewis Hamilton. Profitant des erreurs de ceux-ci au plus mauvais moment – Alonso à Fuji et Hamilton à Shanghai – et de la trop grande focalisation mutuelle de l'un sur l'autre, Räikkönen décrocha enfin le gros lot au Brésil, et personne n'eut cœur à contester cette victoire.



Hélas en 2008, le Finlandais vit Felipe Massa prendre le dessus. Deux nouvelles victoires et de nombreux meilleurs tours en course en fin d'épreuve n'y changeront rien, si bien que sa couronne lui échappera avant même la fin de la saison. Ferrari parvient à sauver celle des constructeurs. La Scuderia ne brillera que par moments l'année suivante, une fois le nouveau règlement technique imposé ; il en fut de même pour le Finlandais. Bilan : quelques podiums et une nouvelle victoire à Spa-Francorchamps, la dernière avant qu'il ne prenne le chemin du WRC.

Räikkönen revint en 2012 chez Lotus et fit preuve d'une impressionnante régularité puisqu'il vit l'arrivée de toutes les courses, et en marquant des points à 19 reprises sur les 20 épreuves ! Sa Lotus était cependant en mesure de remporter quelques courses comme à Sakhir, à Valence ou Budapest. Mais le Finlandais dut se contenter généralement des plus petites marches du podium, du moins jusqu'à Abu Dhabi où il hérita de la tête après l'abandon de Hamilton pour ne plus la lâcher, non sans exhorter son stand de le laisser tranquille...

2013 fut plus ou moins du même tonneau : une seule victoire, dès l'ouverture en Australie, et une série de places d'honneurs. Sa série record de 27 arrivées consécutives dans les points s'interrompit en Belgique, au moment où le titre commençait à s'éloigner, et les tensions avec Lotus, augmenter. L'équipe avait en effet négocié avec le Finlandais un contrat avec un salaire lié aux résultats mais les belles performances de son pilote ont par conséquent gonflé la note. Les difficultés financières de l'ex-équipe Renault ont différé les paiements, et cette situation, alliée à une difficile lisibilité des garanties offertes par Lotus pour cette année, poussa le Finlandais à revenir chez Ferrari. Des soucis de dos, bien que réels, lui ont donné l'excuse idéale pour anticiper son départ, deux Grand Prix avant la fin, afin de se faire opérer et d'être à 100% pour Ferrari.

Cependant, Ferrari n'est pas à la fête en ce début d'année, avec un seul podium pour Alonso. De son côté, Räikkönen tâtonne pour trouver ses marques dans la F14T, mais reste sur quelques dernières courses plus rassurantes lors desquelles il tenait tête à son équipier. Reste à savoir combien de Grand Prix le Finlandais couvrira avant d'être tenté à nouveau par d'autres défis... Son contrat Ferrari court certes jusqu'en 2015, mais la seconde année de collaboration avec la Scuderia fait l'objet d'une clause à lever par les deux parties.

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