Räikkönen : La F1 se porterait mieux sans les "conneries" des médias
Kimi Räikkönen se confie sans détour à Motorsport.com sur la Formule 1 actuelle, et notamment sur l'influence qu'y exercent les médias.
Photo de: Andy Hone / Motorsport Images
Le franc-parler de Kimi Räikkönen a quelque chose de légendaire, et le Champion du monde 2007 n'a jamais caché que s'il adorait le pilotage et la compétition, il abhorrait également toutes les autres obligations liées à ce job si particulier qu'est pilote de Formule 1, notamment les nombreux événements promotionnels et les incessants entretiens avec les journalistes. Des journalistes que Räikkönen considère responsables, pour certains, d'une couverture sensationnaliste voire erronée de la catégorie reine du sport automobile.
"Les gens se plaignent toujours que la F1 n'est pas passionnante, qu'elle n'est pas ceci ou cela, ou bien l'on se demande pourquoi les gens ne sont pas tellement intéressés", commente le Finlandais au micro de Motorsport.com. "Mais franchement, quand je vois le nombre de conneries qu'il y a dans les médias – les articles, les rumeurs, tout ça – s'il n'y en avait pas autant, je pense que la F1 se porterait bien mieux. Les gens essaient de lancer tellement d'inepties que cela commence véritablement à faire du mal à la F1. Je pense que s'il y avait moins d'inepties et plus de vérité, ce serait mieux pour la F1, de bien des manières."
Räikkönen aurait probablement été plus à son aise à une époque où la Formule 1 n'était pas le business qu'elle est aujourd'hui, alors qu'elle représente désormais des milliards d'euros. La politique, très peu pour lui : "J'imagine qu'elle joue un grand rôle. Sans elle, je pense que ce serait mieux, mais si l'on prend n'importe quel sport de nos jours, c'est sûrement la même histoire avec beaucoup d'argent à la clé. Ce n'est pas bien pour le sport, mais les gens aiment jouer ce jeu."
À l'image de plusieurs de ses pairs, tels que Romain Grosjean, Sebastian Vettel et Sergio Pérez, Räikkönen doit composer avec un autre facteur : le fait d'être père. Cela n'a pas empêché le plus vieux vainqueur en Grand Prix du XXIe siècle de rempiler pour deux ans, rejoignant l'écurie Sauber pour les saisons 2019 et 2020, mais cette situation est néanmoins complexe à gérer.
"Avec les enfants, comme notre fils, j'ai traversé la phase où il s'agrippe toujours à ma jambe. C'est vraiment dur, quand il faut dire : 'OK, papa revient dans deux semaines', et ma fille est en train de devenir comme ça. Parfois, quand on est fatigué, on se dit : 'Mais qu'est-ce que je fous là, je pourrais être ailleurs, à la maison'. Mais c'est normal", conclut l'actuel pilote Ferrari, qui bénéficiera en tout cas de la proximité entre l'usine de Sauber à Hinwil et son domicile suisse.
Propos recueillis par Roberto Chinchero
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