Räikkönen : Je ne suis pas là pour finir deuxième
Il y a un an, le Grand Prix de Monaco avait marqué la meilleure chance de victoire pour Kimi Räikkönen, la première place lui échappant dans les stands au profit de son coéquipier. Le Finlandais, comme toujours, prône l'apaisement.
Le vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari, Kimi Raikkonen, Ferrari
Sutton Motorsport Images
En 2017, le Grand Prix de Monaco avait fait polémique au sein de la Scuderia Ferrari, qui l'avait pourtant dominé. Kimi Räikkönen avait passé les 33 premiers tours en tête avant d'effectuer son changement de pneus obligatoire, mais une fois n'est pas coutume, l'overcut s'était avéré plus favorable que l'undercut. Sebastian Vettel s'était ainsi emparé de la première place de justesse, s'imposant au terme des 78 boucles.
Sur le podium, Räikkönen semblait peiner à encaisser cet échec, d'autant qu'il attendait – et attend toujours – sa première victoire en Grand Prix depuis l'Australie 2013. Cependant, il n'a jamais cessé d'affirmer qu'il n'était aucunement agacé par une éventuelle manœuvre de son équipe visant à favoriser Vettel, alors mieux placé au championnat.
"Je n'étais évidemment pas content, mais je n'était pas content parce que je veux gagner", insiste le Champion du monde 2007. "Les gens ont essayé d'en faire toute une histoire, mais j'étais contrarié parce que je veux gagner, je n'étais pas contrarié par l'équipe ou par la victoire de Seb, j'étais content que l'équipe signe le doublé mais j'étais contrarié de ne pas avoir gagné, c'est aussi simple que ça. J'ai souvent fini deuxième dans ma carrière [35 deuxièmes places contre 20 victoires, ndlr], ce n'est pas pour ça que je suis là, c'est aussi simple que ça, je voulais un meilleur résultat. Si je le suis de nouveau cette année, je ne serai toujours pas content."
"Nous allons essayer d'être performants, mais c'est impossible de dire où nous allons nous trouver, qui sera le plus rapide. Cela commence demain, nous allons essayer d'effectuer un programme normal. Le circuit change au fil des essais, donc il faut suivre les changements et s'assurer que la voiture correspond à ce que l'on souhaite pour pouvoir attaquer au bon moment."
Les pièges de Monaco
Vainqueur du Grand Prix de Monaco 2005, poleman cette année-là comme l'an passé, auteur du meilleur tour à trois reprises en Principauté, Räikkönen connaît bien les pièges que représente le tracé le plus sinueux et étroit du calendrier.
"C'est difficile d'être rapide ici sans avoir de problèmes", estime le pilote Ferrari. "Espérons ne pas nous faire de frayeurs cette semaine, ne pas trop toucher le mur, c'est ça qui est délicat. Être le plus rapide ne garantit pas la victoire, car il peut se passer beaucoup de choses devant ; si un retardataire se crashe après un virage en aveugle, on peut ne pas avoir le temps de réagir. Ce sont des choses comme ça."
Quant à l'impact de son changement de moteur inopiné en Espagne, alors que les unités de puissance sont censées effectuer sept Grands Prix chacune pour respecter l'allocation 2018, Räikkönen ne se prononce pas.
"D'une certaine manière c'est impossible à dire, il est clair que ça n'aide pas, mais c'est comme ça. Nous verrons ce qu'apporteront les prochaines courses et partirons de là. Pour l'instant, nous nous en tenons à notre plan", conclut-il.
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