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Kovalainen - J'étais trop faible mentalement chez McLaren

Lorsque Heikki Kovalainen a remplacé Fernando Alonso chez McLaren, il était légitime de se demander s'il allait parvenir à rivaliser avec Lewis Hamilton. Ça n'a que rarement été le cas.

Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes, MP4-23

Photo de: Alessio Morgese

Fernando Alonso, McLaren Mercedes, Heikki Kovalainen, Renault F1 Team
Podium: le vainqueur Lewis Hamilton avec Heikki Kovalainen
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes, Fernando Alonso, Renault F1 Team
Heikki Kovalainen, Renault F1 Team, Nico Rosberg, WilliamsF1 Team
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes, MP4-23 devant Nico Rosberg, WilliamsF1 Team, FW30
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes, Lewis Hamilton, McLaren Mercedes
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes, MP4-23
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes, auteur de la pole position
Heikki Kovalainen franchit le drapeau à damier
Podium : Heikki Kovalainen, vainqueur
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes, MP4-23
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes
Podium : le vainqueur Sebastian Vettel et Heikki Kovalainen, deuxième
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes avec un pneu avant endommagé
Heikki Kovalainen et la MP4-24 McLaren de Mercedes
Heikki Kovalainen et la MP4-24 McLaren de Mercedes
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes a une crevaison
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes et Giancarlo Fisichella, Scuderia Ferrari, sortent de la pitlane
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes
Heikki Kovalainen, Team Lotus
Heikki Kovalainen, Team Lotus
Heikki Kovalainen, Lotus F1 Team

Pendant longtemps, Kovalainen a refusé de s'exprimer au sujet de ses deux saisons chez McLaren, estimant qu'il connaissait les raisons de son échec et souhaitait les garder pour lui. Aujourd'hui, c'est sur le site de McLaren que le Finlandais revient en détail sur ces deux saisons à Woking.

Kovalainen commence par expliquer comment il a rejoint McLaren : Renault avait déjà promis un baquet à Nelson Piquet lorsque Fernando Alonso a amorcé son retour, mais le protégé de Flavio Briatore aurait également pu rejoindre une certaine écurie japonaise pour 2008...

"Ma saison chez Renault, en 2007, a été une année difficile pour moi, mais elle s'est très bien terminée", relate Kovalainen. "Cependant, Flavio Briatore s'était déjà engagé à titulariser Nelson Piquet pour 2008, et il semblait qu'il n'allait pas y avoir de place pour moi chez Renault."

"Il y avait une belle opportunité chez Toyota, puis McLaren est arrivé tout d'un coup. Je crois que c'est début décembre qu'ils ont annoncé que Fernando Alonso allait partir. McLaren a contacté Flavio, et tout d'un coup, je me suis retrouvé avec le choix entre McLaren et Toyota ! C'était une décision facile à prendre. J'ai appelé le patron de chez Toyota et je lui ai dit : 'Merci beaucoup, mais je dois choisir McLaren'. Quelques jours après que le volant s'est libéré, j'ai signé un accord avec Martin Whitmarsh."

"J'étais très enthousiaste. Après une année difficile chez Renault où j'étais en milieu de grille, j'avais soudain une opportunité avec l'une des meilleures voitures. J'espérais pouvoir me battre pour la victoire d'emblée, et si tout se passait bien, avoir l'opportunité de me battre pour le titre. C'était l'objectif dès le début, donc c'était enthousiasmant."

Un Hamilton coriace

Kovalainen était conscient des enjeux du défi qui se présentait à lui. Comme en 2007, il était titularisé par l'équipe qui avait marqué le plus de points au dernier championnat des constructeurs en date. Certes, le Scandinave avait rapidement pris le dessus sur Giancarlo Fisichella chez Renault, mais allait-il pouvoir faire de même face à un pilote du calibre de Lewis Hamilton ?

"J'étais conscient que Lewis allait être le coéquipier le plus coriace que j'aie jamais connu dans ma carrière, et qu'il allait être difficile à battre", souligne Kovalainen. "De plus, sa relation avec McLaren était plus solide que la mienne, et je savais que j'avais beaucoup de travail préparatoire à faire pour être au même niveau."

"Mais j'avais bon espoir, avec un petit peu de temps, de pouvoir le faire. Je n'ai jamais craint de ne pas pouvoir rivaliser avec son rythme. J'avais été pilote d'essais chez Renault et coéquipier de Fernando, et j'avais le sentiment de pouvoir me battre face à ce genre de pilotes. Donc je n'avais pas peur de Lewis, mais je savais que le défi allait être dur. Je ne le sous-estimais pas, c'est clair."

"La MP4-23 était très bonne, c'est la meilleure voiture que j'aie pilotée dans ma carrière en F1. C'était une sorte d'évolution de la voiture de l'année précédente, donc ils s'attendaient à ce qu'elle soit très compétitive. Et ils sont arrivés à l'améliorer pendant l'hiver, donc elle était vraiment très bonne. Le moteur était de qualité. Dès les premiers essais, il a été évident que ça allait être une bataille entre Ferrari et nous, si les choses se passaient normalement."

Des opportunités manquées

Pour Kovalainen, les choses ne se sont pas vraiment passées normalement. Le Finlandais affichait un niveau de performance similaire à celui de son coéquipier en qualifications, du moins à essence égale, mais a rencontré de nombreux problèmes le dimanche, souvent mécaniques. On se souvient notamment d'un violent accident à Barcelone, lorsque sa jante s'était disloquée dans le virage le plus rapide du circuit.

Cependant, son rythme de course était généralement inférieur à celui de Hamilton. Sa chanceuse victoire en Hongrie, la seule de sa carrière en Formule 1, fut d'ailleurs loin d'être sa meilleure performance de la saison, et il en est bien conscient.

Kovalainen ne s'est classé que septième du Championnat du monde 2008 avec 53 points, mais avait bien l'intention de riposter l'année suivante. Or, en 2009, le pilote McLaren a progressivement perdu pied au volant d'une monoplace moins véloce et n'était plus que l'ombre de lui-même à la fin de la saison.

Trop souvent, Kovalainen craquait sous la pression. On se rappelle par exemple les qualifications du Grand Prix d'Europe 2009, où il était bien parti pour signer la pole mais a commis un blocage de roue au dernier virage et a échoué au deuxième rang, à 0"034 de son coéquipier.

"Lewis me devançait trop souvent", reconnaît-il au sujet de la deuxième moitié de saison 2009. "Je n'étais pas assez fort mentalement pour vraiment essayer d'en tirer davantage. De plus, Lewis a obtenu certaines pièces avant moi, et j'ai peut-être laissé ça m'affecter un petit peu lorsqu'il a été légèrement mieux traité, si on peut le dire ainsi. Plus que lors de la première saison, j'avais le sentiment d'être le n°2, mais j'aurais dû ne pas y faire attention et continuer à travailler. Je ne pilotais pas aussi bien qu'avant."

Plus qu'en 2008, j'avais le sentiment d'être le n°2, mais j'aurais dû ne pas y faire attention

Heikki Kovalainen

"Martin Whitmarsh m'a tenu au courant. Il m'a rapidement prévenu qu'ils chercheraient un autre pilote. Ils courtisaient Kimi, ainsi que Jenson Button. Mais il était possible que ces deux pilotes ne soient pas disponibles, et Martin m'a dit que si c'était le cas, je serais le troisième choix. Le jour de Thanksgiving, j'étais aux États-Unis et Martin m'a appelé pour me dire : 'Nous avons fait signer Jenson'."

"Mes résultats n'étaient pas suffisamment bons, et je m'y attendais plus ou moins. Mais j'avais le sentiment que je pouvais faire mieux, et que l'équipe allait peut-être me donner une autre chance. Mais dans une écurie comme McLaren, quand ça ne se passe pas bien, les choses changent, et c'est ce qui s'est passé."

Vers une nouvelle aventure

Kovalainen n'a jamais tenu rigueur à McLaren de cette opportunité manquée, conscient d'avoir joué un grand rôle dans son propre échec même si la réussite n'a que rarement été de son côté.

"J'ai eu une belle opportunité, et j'ai le sentiment qu'elle a très bien commencé. Mais en sport automobile, de petites choses peuvent souvent changer le résultat. En 2008, il y a eu de petits détails, des courses qui ne sont pas allées dans le bon sens, et je n'ai pas été capable d'obtenir les résultats que je méritais. J'aurais pu gagner plus de courses et les choses auraient pu se passer de façon très différente à long terme."

"McLaren m'a beaucoup appris, tout comme Lewis. Ils m'ont aidé et m'ont guidé. Je suis devenu un meilleur pilote, mais je pense que j'ai perdu un peu de confiance pendant la deuxième moitié de 2009, et j'ai eu le sentiment que j'avais besoin de revenir à la case départ et de recommencer avec les informations que j'avais après ces deux années. C'est pour ça que je suis allé chez Caterham, pour me donner le temps de construire quelque chose à nouveau."

Bien que Kovalainen ait retrouvé son niveau de performance chez les Verts, ce fut toutefois un nouvel échec, puisqu'il n'est pas parvenu à hisser son équipe en milieu de tableau avant que celle-ci ne privilégie des pilotes payants. Un intérim de deux courses chez Lotus, peu fructueux, mettra un terme définitif à sa carrière en Formule 1 fin 2013.

Le vainqueur de la Course des Champions 2004 évolue désormais en Super GT, au Japon, où il occupe la deuxième place du championnat pour sa seconde campagne dans la discipline.

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