Kubica : Alesi m'a dit : "Ne fais pas comme moi..."
Victime d'un terrible accident de rallye en Italie en février 2011, Robert Kubica a frôlé la mort avant de s'en sortir miraculeusement
Victime d'un terrible accident de rallye en Italie en février 2011, Robert Kubica a frôlé la mort avant de s'en sortir miraculeusement. Depuis, le pilote polonais n'a jamais pu reprendre le volant d'une monoplace et sa carrière en Formule 1 s'est brutalement arrêtée.
Alors qu'il était considéré comme l'un des pilotes les plus rapides du plateau, et comme un potentiel futur Champion du Monde, Kubica a ainsi tout perdu. Mais lorsqu'il regarde derrière lui, c'est toujours la fierté qui prédomine. Celle notamment d'avoir pu intégrer le cercle restreint des pilotes de F1 vainqueurs en Grand Prix.
"Ce qui s'est passé en 2011 n'était pas prévu et c'était le pire des scénarios. Mais il faut voir les choses de manière positive", a-t-il confié à l'occasion d'une interview accordée à Autosport. "Je ne sais pas combien de pilotes ont gagné un Grand Prix dans toute l'histoire de la F1 mais je suis l'un d'entre eux et c'est quelque chose qui rend votre vie spéciale. Il y a beaucoup de pilotes qui n'ont pas gagné le championnat et je suis l'un d'entre eux, mais j'ai été l'un des pilotes capables de gagner une course, et il y a beaucoup de bons pilotes qui n'ont pas pu en gagner."
Son unique victoire dans la catégorie reine, Kubica l'a conquise sur le circuit Gilles Villeneuve, à Montréal, en 2008. A l'occasion de ce succès, il avait échangé avec Jean Alesi, qui partage désormais avec lui la même statistique : avoir remporté un seul Grand Prix et sur ce même circuit.
"Au Canada, quand j'ai gagné, je ne sais pas pour quelle raison mais j'ai discuté avec Jean Alesi et il m'a dit : "ne fais pas comme moi". Honnêtement, cette phrase est restée dans ma tête et j'ai dit que je devais gagner plus, mais je n'ai pas pu. C'est la vie", raconte Kubica.
Après le retrait de BMW de la Formule 1 à la fin de l'année 2009, le Polonais avait rejoint Renault à Enstone mais figurait sur les tablettes de la Scuderia Ferrari pour les saisons suivantes. Une possibilité de poursuivre sa carrière en rouge qu'il ne confirme pas, mais qu'il ne dément pas non plus.
"C'est un sujet un peu délicat", reconnait-il. "Je pense que je ne serais pas resté longtemps sous les mêmes couleurs si j'avais continué ma carrière en F1 après 2011. Vous pouvez interpréter le reste de la phrase comme vous le voulez..."
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