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Kubica : "Je ne regretterai pas d'avoir essayé"

Après avoir disputé son premier Grand Prix avec Williams, et en dépit des nombreuses difficultés rencontrées, Robert Kubica n'éprouve pas le moindre regret de s'être lancé dans ce défi compliqué en 2019.

Robert Kubica, Williams FW42

Robert Kubica, Williams FW42

Jerry Andre / Motorsport Images

De retour en Grand Prix pour la première fois depuis fin 2010, Robert Kubica est allé au bout de son premier défi dimanche dernier à Melbourne. Dix-septième et dernier d'une course compromise dès le premier virage, et relégué à trois tours, le Polonais a au moins prouvé qu'il était physiquement capable de tenir la distance. Le reste peut difficilement être jugé, tant la situation sportive de Williams est inquiétante depuis plusieurs semaines.

Dans l'ensemble, le week-end a été particulièrement éprouvant pour le revenant en F1, ponctué de plusieurs incidents en essais libres et en qualifications, puis en course. Néanmoins, pas question d'éprouver le moindre regret quant à son retour en dépit de tous ces vents contraires. "Non, car j'ai pris cette décision l'année dernière après avoir réfléchi pendant plus de six semaines", rétorque-t-il d'emblée quand Motorsport.com l'interroge à ce sujet.

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Le point noir, Robert Kubica sait parfaitement où il se trouve, et il le mentionne depuis déjà plusieurs semaines : le retard pris par Williams dans la fabrication de sa monoplace et l'incidence que cela a eu sur le programme d'essais hivernaux a changé la donne.

"Je savais que ce serait un défi extrêmement difficile pour moi de revenir dans une discipline aussi compétitive, d'être sur la grille, et je savais que ça pourrait être difficile pour Williams", développe-t-il. "Mais je ne m'attendais pas à arriver en Australie si peu préparé. Ce n'est pas au niveau physique mais au niveau du manque de pilotage. Pour moi, avant les essais, Barcelone allait offrir les journées les plus importantes de ces huit dernières années en tant que pilote. Pas en tant que personne, car il y a eu l'hôpital, quand je ne pouvais pas marcher. En tant que pilote, il n'y avait pas plus important que ces journées d'essais dans ma vie."

"Malheureusement, ça n'a pas fonctionné du tout à Barcelone. Ça m'a donc mis dans une situation difficile, mais d'une manière ou d'une autre il faut en passer par-là ici [à Melbourne], à Bahreïn et probablement pour quelques courses encore. Mais j'ai de l'espoir, et de ce que je vois, je ne peux pas avoir de regrets. Même si j'ai eu des difficultés ici, j'ai quand même apprécié, ce qui fait une grosse différence par rapport à il y a très longtemps. Je ne suis pas quelqu'un d'émotif, mais après la course, c'était un sentiment de grande réussite."

Prouver face au doute permanent

Robert Kubica, Williams FW42

Robert Kubica se veut lucide quant à sa situation personnelle. Du fait des séquelles de son grave accident de rallye, et du handicap au bras droit avec lequel il doit composer, le Polonais estime qu'il sera toujours observé différemment de n'importe quel autre pilote. Lui l'assume, n'en prend pas ombrage et souhaite avancer coûte que coûte.

"En raison de mon handicap, je dois toujours démontrer plus de choses que les autres car les gens ont toujours des doutes", assure-t-il. "La seule chose que je puisse faire, c'est le meilleur travail possible, et essayer de quitter les Grands Prix avec tous ce qu'il y a de positif et de négatif. Je ne crois pas qu'il puisse y avoir 100% de points positifs. On peut toujours mieux faire. Même si on gagne des courses, on peut toujours progresser."  

"Sachant comment la F1 a changé, je pense être suffisamment honnête avec moi-même pour juger correctement ce que je dois apprendre, où je dois m'améliorer. C'est uniquement cette approche qui m'a fait revenir en F1 et qui fait que je me bats encore. Sinon, ça aurait été beaucoup plus simple pour moi d'accepter les opportunités que j'avais en GT3 ou en DTM, de prendre du plaisir, de vivre moins de stress, et de prendre probablement plus de plaisir à piloter car je me serais sans doute battu pour de meilleures positions. Mais quelque part, il y a une raison au fait que je sois ici. Peut-être qu'à la fin de l'année, je regretterai quelque chose, mais je ne regretterai pas d'avoir essayé."

Propos recueillis par Jonathan Noble  

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