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Kubica se sent prêt pour un test en F1

Alors qu'il s'attaque cette année à un programme de course complet sur circuit, à travers un engagement en LMP1 privé en FIA WEC, Robert Kubica a bien l'intention de reprendre un jour le volant d'une Formule 1.

Robert Kubica, Lotus Renault GP

Robert Kubica, Lotus Renault GP

XPB Images

#16 Team Duqueine Renault RS01: Robert Kubica
Robert Kubica, Renault F1 Team
Robert Kubica, Renault F1 Team
Robert Kubica, Renault F1 Team
Robert Kubica, Renault F1 Team
Robert Kubica, ByKolles Racing CLM P1/04 - AER
Robert Kubica, ByKolles Racing CLM P1/04 - AER
Robert Kubica, Forch Racing
Robert Kubica, Lotus Renault GP, R31 utilise un DRS
Des fans de Robert Kubica (Renault)

Il y a six ans jour pour jour, le 6 février 2011, Robert Kubica était victime d'un grave accident de rallye, subissant des blessures sérieuses et dont il a gardé des séquelles au niveau du bras droit. Elles l'ont notamment empêché de reprendre la compétition dans une monoplace, en raison de ses difficultés à tourner complètement le volant dans certaines situations. C'est ainsi qu'il a d'abord fait son retour en WRC ces dernières années. Dans le même temps, il a pu s'essayer au simulateur Mercedes F1, avant de participer à quelques courses de GT ces derniers mois.

La semaine dernière, Kubica a été confirmé comme pilote titulaire chez ByKolles, en LMP1 privé. Il assure que les séquelles de son accident ne sont plus un handicap pour le pilotage, et pense être en mesure de s'installer à nouveau dans le baquet d'une Formule 1 s'il en a l'opportunité. Opportunité offerte par le passé par Mercedes, et qu'il avait déclinée, ne s'estimant pas capable d'y faire face dans de bonnes conditions.

"Il y a trois ans, ils m'ont offert l'occasion de tester une F1, mais à ce moment-là, je n'avais pas la confiance pour le faire correctement", explique Kubica à Motorsport.com. "Je sais que, souvent, certaines chances ne se présentent qu'une seule fois, mais j'ai toujours voulu être certain de ma condition physique et de ce que je pouvais faire. Et si je n'étais pas sûr, je me disais toujours : oublie."

"Ma condition physique n'est pas ordinaire, peu de gens ont fait face à de pareilles circonstances. Tout le monde réagit différemment, et ça peut être quelque chose de très personnel."

Aujourd'hui, Kubica accepterait-il de tester une F1 s'il en avait l'occasion ? "Oui. Aujourd'hui, je répondrais différemment. J'aimerais essayer une F1. Ça fait un moment [qu'il a piloté une F1], donc je voudrais me le prouver à moi-même, mais je crois que je pourrais le faire correctement."

"Je voudrais revivre l'excitation de mon expérience en Formule 1. J'ai essayé de nombreux simulateurs, et je suis convaincu que je pourrais piloter à 80 % sur les circuits F1, mais pas sur tous. Je dois aussi préciser que tester une F1 est une chose, mais un week-end de course est quelque chose de totalement différent."

"Lors de mes trois dernières saisons en F1, j'ai réussi à atteindre un remarquable niveau de performance, un niveau qui me manque désormais. En 2010, avec Renault, je crois que je n'ai pas fait d'erreurs, et pour avoir ce niveau de performance, il faut travailler dur pendant des années. En rallye, ça m'a manqué - le temps nécessaire pour se préparer au mieux - car tout s'est fait trop rapidement."

L'avenir est en WEC

À 32 ans, Kubica se projette désormais sur sa première saison en Endurance. Un environnement dans lequel il pense se plaire, et qu'il juge idéal pour retrouver le plaisir en piste sans faire face à une pression trop écrasante, le tout au niveau mondial.

"J'étais et je suis un pilote de course, habitué par le passé à travailler avec de grands professionnels", rappelle-t-il. "Aujourd'hui, je commence un nouveau chemin, et je dois m'adapter à des circonstances différentes."

"Ces dernières années, j'ai reçu de nombreuses offres pour courir, mais je voulais toujours au moins un test avant un week-end de course avant de m'engager. J'ai besoin de savoir que mon corps va pouvoir faire face, et je ne pouvais pas dire oui sans avoir la possibilité de bien le faire. Je voulais savoir si je ferais face à des difficultés, et comprendre comment affronter tout problème. Maintenant, je me sens prêt." 

"Après les essais à Bahreïn [en novembre avec ByKolles], j'ai vérifié l'angle de braquage, et il ne devrait pas y avoir de problème. Aujourd'hui, je suis certain d'être performant à 90 %. Les 10 % restants, c'est la marge que je peux réduire."

Propos recueillis par Roberto Chinchero

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