Kvyat favorable à des circuits moins permissifs
Pour Daniil Kvyat, le circuit urbain de Bakou a constitué une belle surprise et le Russe aimerait piloter sur davantage de circuits qui punissent les erreurs commises au volant.
Photo de: Pirelli
Le Grand Prix d’Europe a tourné court pour Daniil Kvyat le week-end dernier, suite à une défaillance de sa suspension, mais le pilote Toro Rosso a pu apprécier le dernier circuit en date ayant intégré le calendrier F1. Selon lui, il devient maintenant nécessaire que la catégorie reine se rende davantage sur des tracés qui ne laissent pas de place à l’erreur.
"Je crois que sur ce type de circuit il faut être courageux, alors c’est assez agréable de voir ça", a-t-il confié. "Ce sont des circuits qui demandent du courage, où il faut vraiment attaquer à la limite tout en sachant que l’on peut être puni très facilement."
"Je crois que, parmi tous les circuits modernes, c'est celui que nous voulons voir plus souvent. Bien sûr, il ne faut pas faire trop souvent de courses sur les circuits urbains, mais disons que Zandvoort, le Mugello - où j’ai couru il y a quatre ans sans zones de dégagement - ou Imola sont des circuits que l’on veut voir."
Abu Dhabi, le contre-exemple
Zandvoort et Imola sont d’ailleurs deux pistes sur lesquelles se rendait la Formule 1 par le passé. Le Mugello n’a en revanche jamais accueilli de Grand Prix mais sert de piste d’essais pour Ferrari.
"Abu Dhabi ne demande pas de bravoure, c’est semblable à piloter comme un robot", a ajouté Kvyat. "Quand on est là-bas, que l’on freine trop fort, que l’on bloque les roues, on est déçu parce que l’on perd un tour, mais il n’y a pas la pression de sortir et de toucher avec la voiture."
Abu Dhabi ne demande pas de bravoure, c'est semblable à piloter comme un robot.
Daniil Kvyat
Interrogé par Motorsport.com sur le risque représenté par un circuit comme Bakou, notamment dans son cas précis avec une suspension défaillante, Kvyat n’a pas changé de vision pour autant.
"Vous savez, les problèmes de suspension n’arrivent pas très souvent. Bien sûr, je n’aurais pas été heureux de me retrouver dans le mur, c’est aussi pour ça que nous avons abandonné."
"Notre sport est comme ça, c’est un sport extrême, un sport dangereux. Si j’avais eu un gros problème de suspension, j’aurais pu passer un mauvais moment, mais quand j’ai signé mon contrat je savais que ça en faisait partie."
Propos recueillis par Valentin Khorounzhiy
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