Kvyat : Le rythme des McLaren est alarmant pour Toro Rosso
Le pilote russe dresse un constat pessimiste en quittant Monza. Un avis partagé par son coéquipier Carlos Sainz, après l'un des Grands Prix les plus compliqués de l'année pour Toro Rosso.
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR12
Alessio Morgese
Alors qu'il disposait d'une belle occasion en s'élançant depuis la huitième place de la grille de départ, Daniil Kvyat a peu à peu reculé dans la hiérarchie à Monza. Une confirmation du week-end finalement compliqué de Toro Rosso pour son Grand Prix à domicile, puisque Carlos Sainz a lui aussi passé un dimanche délicat.
Douzième et hors des points à l'arrivée, le pilote russe soulève une situation alarmante selon lui : celui d'avoir vu les McLaren-Honda et leur unité de puissance si critiquée être en mesure de lui tenir tête. Kvyat a notamment passé plusieurs tours à se battre avec Stoffel Vandoorne, avant que ce dernier ne soit contraint à l'abandon.
"Même McLaren était plus rapide que nous", s'étonne Daniil Kvyat après l'une des courses les plus difficiles de l'année pour son équipe. "Je crois qu'ils étaient très forts. Je pense qu'ils avaient davantage mis l'accent sur les virages avec leurs réglages, donc je pouvais rester plus proche et c'était plus dur pour lui [Vandoorne], mais dans la Parabolica, il était si proche qu'il pouvait me suivre et je devais fermer la trajectoire à chaque tour. Ce n'était pas facile. C'est un peu alarmant si McLaren peut nous suivre sur ce type de circuit. Il y a beaucoup à faire, et nous devons commencer à travailler sur le développement des points forts de la voiture."
Sainz ne blâme pas Renault
Parti de la 15e place après avoir écopé d'une pénalité moteur, Carlos Sainz a lui aussi connu les pires difficultés pendant ce Grand Prix, pour échouer finalement au 14e rang d'une course anonyme pour lui.
"Nous avions beaucoup moins d'appui que nos concurrents pour essayer de compenser le déficit de puissance", explique l'Espagnol. "Nous étions aussi vraiment plus rapides que les Renault dans les lignes droites, mais beaucoup plus lents qu'eux dans les virages. Si nous avions pris le départ dans le top 10, avec notre pointe de vitesse nous aurions peut-être pu rester devant eux, mais en partant 15e, quand on n'a pas le rythme pour remonter, c'est impossible."
Hors de question toutefois de rejeter l'entièreté de la faute sur le bloc Renault, selon Sainz, puisque l'écurie mère Red Bull a démontré qu'avec un meilleur package il était possible de bien figurer à Monza en disposant du V6 de Viry-Châtillon.
"Dans l'ensemble, nous ne pouvons pas jeter la responsabilité sur Renault ce week-end", prévient Sainz. "Red Bull montre que, même sans l'unité de puissance la plus compétitive, on peut quand même être bon sur des circuits comme Monza. Nous n'avons juste pas un bon package pour Monza, et nous devons apprendre de ça et voir quels sont nos défauts pour les résoudre avant Singapour. Nous devons commencer à ramener de bons résultats, franchir un cap."
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