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L’Histoire des Grands Prix aux États-Unis (3/5)

Aujourd’hui, ToileF1 met le cap sur le Grand Prix de Las Vegas 1982, manche de clôture d’une des saisons de Formule 1 les plus atypiques de l’Histoire, qui se déroula sur le circuit de Caesars Palace

Aujourd’hui, ToileF1 met le cap sur le Grand Prix de Las Vegas 1982, manche de clôture d’une des saisons de Formule 1 les plus atypiques de l’Histoire, qui se déroula sur le circuit de Caesars Palace.

Après le Grand Prix des États-Unis Ouest à Long Beach en avril et le Grand Prix des États-Unis Est dans les rues de Détroit en juin, cette course dans la ville du poker et de la roulette est la troisième de la saison 1982 à se dérouler sur le sol américain. Le circuit, qui ressemble plus à une énorme piste de karting, est tracé sur le parking de célèbre casino dont il porte le nom. La chaleur y est insoutenable, la faute au soleil de plomb du désert du Nevada et à l’environnement entièrement bitumé de ce tourniquet, qui est très peu apprécié par les pilotes européens.

En arrivant à Las Vegas, Keke Rosberg et sa Williams-Ford FW08 occupent une confortable place de leader du classement pilotes, avec neuf points d’avance. Seul le pilote McLaren John Watson peut encore lui ravir le championnat, à condition qu’il l’emporte et que Rosberg ne marque aucun point. Pourtant, le Finlandais n’a pas dominé cette saison, marquée par le décès de Gilles Villeneuve à Zolder et le grave accident de Didier Pironi à Hockenheim, qui stoppa net sa carrière alors qu’il semblait filer vers le titre. En effet, Rosberg n’a remporté qu’une manche, le Grand Prix de Suisse disputé à Dijon-Prenois, mais sa régularité et les malheurs de ses concurrents l’ont placé en position de potentiel Champion du Monde. Cette position est aussi due au fait que le championnat fut très disputé : onze pilotes se sont partagés les seize courses courues, et aucun n’en a remporté plus de deux.

Fait rarissime, le départ est donné un samedi, le 25 septembre. Les pilotes Renault Alain Prost et René Arnoux mènent à tour de rôle les premiers tours, jusqu’à ce que ce dernier soit contraint à l’abandon, sur problème moteur. Derrière, Michele Alboreto et sa Tyrrell-Ford, suivi de Watson, se font de plus en plus pressants, si bien qu’ils finissent par se défaire de Prost, en délicatesse avec ses gommes. En espérant un abandon de Rosberg, alors cinquième, Watson peut encore rêver au titre. Mais le parking du Caesars Palace et son revêtement bosselé auront finalement raison de ses pneumatiques et de ses chances de sacre, puisqu’il ne reviendra jamais sur l’intouchable Alboreto, qui remporte là son premier succès. Le podium est complété par Eddie Cheever sur Ligier-Matra, tandis que Rosberg, auteur comme à son habitude d’une sage course, se classe cinquième et décroche ainsi le titre mondial.

En neuf saisons dans la catégorie reine, Keke Rosberg a pris part à cent-quatorze Grands Prix, mais n’en a remporté que cinq. Il est donc la parfaite illustration de l’adage d’Enzo Ferrari, selon lequel "ce sont les points intermédiaires qui font les Champions du Monde".

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