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L'année où les "petits" voulaient supprimer les drapeaux bleus

En 2010, trois nouvelles écuries ont fait leur entrée en F1. Aujourd'hui, deux sont toujours là – Marussia et Caterham – tandis que HRT a disparu depuis deux saisons.

Jarno Trulli (Lotus F1 Team) et Lucas di Grassi (Virgin Racing)

Photo de: XPB Images

Lors de leur première année en F1, ces nouvelles écuries ont tout de suite compris qu'il leur serait difficile de venir se mêler à la lutte dans le milieu du peloton. Les écarts avec la concurrence étaient significatifs, ce qui a doucement évolué au fil des années, mais reste encore vrai aujourd'hui

À l'époque, Caterham appartenait encore à Tony Fernandes sous le nom de Team Lotus, tandis que Marussia courait sous le nom Virgin Racing, soutenue financièrement par le fantasque homme d'affaires Richard Branson. À force de voir leurs pilotes se débattre dans le fond du peloton, les deux patrons avaient défendu une idée originale. Heureusement et avec bon sens, ils n'avaient pas été entendus.

"Ce serait beaucoup plus amusant s’il n’y avait pas les drapeaux bleus", lâchait ainsi un Branson toujours souriant comme un gosse dans le paddock, où il avait fait une entrée fracassante l'année précédente en sponsorisant les immaculées Brawn GP de Jenson Button et Rubens Barrichello. "Je suis sûr que certaines équipes n’aimeraient pas cela, mais c’est une piste de course et on ne devrait demander à personne de s’arrêter."

Il justifiait alors cette idée par les courses "gâchées" pour ses pilotes, Timo Glock et Lucas di Grassi cette année-là. "Nous recevons un drapeau bleu trois secondes avant qu’un concurrent soit proche de nous", pestait le milliardaire. "Le problème, c’est que vous avez les drapeaux si tôt... Cela ruine beaucoup de courses pour nous."

Quant à Fernandes, il avait justifié cette proposition par le fait que les voitures de tête seraient quoi qu’il arrive suffisamment rapides pour dépasser les retardataires sans encombre. Cette idée fantaisiste était bien entendu totalement inappropriée à la Formule 1. Comment imaginer une course régulière à Monaco sans les drapeaux bleus pour gérer le trafic ? De la même façon, comment aurait-on pu justifier l’abandon d’un candidat au titre s’il venait à s’accrocher avec un pilote retardataire ?

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