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"L'art de la Guerre", les coulisses du Piranha Club en BD

Adam Parr est un homme d’affaires et avocat qui, après une solide expérience dans l’industrie minière, est nommé directeur général de l’écurie de Formule 1 de Frank Williams

Adam Parr est un homme d’affaires et avocat qui, après une solide expérience dans l’industrie minière, est nommé directeur général de l’écurie de Formule 1 de Frank Williams. Jusqu’à sa démission surprise, en mars 2012, il imprime fortement sa marque à cette écurie de légende.

C’est toute son expérience, à travers un prisme corrosif mais réaliste, qu’il livre dans un témoignage acerbe sur les fascinantes coulisses politiques de la Formule 1 contemporaine, à travers l’étonnant format d’une bande dessinée.

Publiée en premier lieu sous le nom « The art of war », l’Art de la Guerre (aux éditions L’àpart), est une bande dessinée arrivant sur les étals pour les lecteurs francophones, permettant de mieux comprendre ce qui amena Parr à s’éloigner d’un Piranha Club dont il ne se sentait pas membre.

C’est peu dire que l’organigramme politique Williams a bien changé ces derniers mois. Toto Wolff, actionnaire de l’équipe, a également fait sa valise pour prendre la tête du département compétition de Mercedes AMG, en lieu et place de Norbert Haug. L’équipe de Grove a également laissé filer Sam Michael, désormais visible dans le garage McLaren, tandis que Patrick Head, cofondateur de l’équipe, n’est plus impliqué sportivement dans la gestion du team. Enfin, Frank Williams a fait place à sa fille Claire en haut de l’échiquier.

Parr revient dans l’Art de la Guerre sur les fascinantes coulisses des prises de décision en F1, sous l’angle d’une équipe, mais également des intérêts plus généraux d’un sport business mordant. L’ouvrage captivera tous ceux que l’âme humaine et le monde des affaires intriguent, car il démontre comment des êtres humains pourtant intelligents et raisonnables, et qui exercent de lourdes responsabilités, peuvent se comporter de manière totalement irrationnelle, dès lors que l’objet de leur passion se confond avec celui de leur devoir.

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