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La chronique de Felipe Massa : Comment j'ai résisté à Hamilton

Dans sa première chronique exclusive pour Motorsport.com, Felipe Massa revient sur son GP de Chine, le dîner avec les pilotes et sa bagarre en piste face à Lewis Hamilton.

Felipe Massa, Williams FW38

Photo de: XPB Images

Felipe Massa

Felipe Massa est un pilote brésilien de Formule 1 qui court actuellement pour Williams.

Nico Rosberg, Fernando Alonso, Daniel Ricciardo, Nico Hulkenberg, Valtteri Bottas, Max Verstappen, Daniil Kvyat, Esteban Gutierrez, Esteban Ocon, Marcus Ericsson, Felipe Nasr, Pascal Wehrlein, Felipe Massa, Sebastian Vettel, Jenson Button, Carlos Sainz Jr., Lewis Hamilton, et Sergio Perez
Felipe Massa, Williams FW38
Felipe Massa, Williams FW38
Felipe Massa, Williams FW38
Felipe Massa, Williams
Felipe Massa, Williams FW38
Felipe Massa, Williams
Felipe Massa, Williams FW38
Felipe Massa, Williams FW38
Fernando Alonso, McLaren, Felipe Massa, Williams et Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso lors de la parade des pilotes
Felipe Massa, Williams FW38
Valtteri Bottas, Williams FW38 et Felipe Massa, Williams FW38 en lutte pour une position
Jenson Button, McLaren MP4-31 et Felipe Massa, Williams FW38 en lutte pour une position
Jenson Button, McLaren MP4-31 et Felipe Massa, Williams FW38 en lutte pour une position
Felipe Massa, Williams FW38

Il y a quelque chose de très spécial qui donne une identité unique au Grand Prix de Chine pour moi. À chaque fois que je viens à Shanghai, avant même de penser à mes engagements du week-end sur le circuit, il y a une tradition particulière à laquelle je dois prendre part : rencontrer mes fans. Je connais déjà certains d’entre eux, et chaque année ils m’attendent devant mon hôtel, parfois toute une journée, jusqu’à mon arrivée. 

Dans beaucoup de pays, ça se termine par une poignée de main, un autographe ou un selfie. Mais pas en Chine, il y a des cadeaux. Et nous parlons de fans qui connaissent ma vie… Parfois mieux que moi ! Ils connaissent les noms de mes amis et de ma famille. Cette année, j’ai reçu des cadeaux non seulement pour moi, mais aussi pour mon fils et pour ma nièce. 

C’est vraiment incroyable de penser à l’enthousiasme que ces fans m'apportent. Je suis à des milliers de kilomètres de chez moi, alors trouver des gens qui vous estiment, de manière chaleureuse et polie, c’est un sentiment formidable. 

Le dîner des pilotes

À Shanghai, il y a également eu un très bon dîner organisé entre tous les pilotes. Ca peut paraître étrange à dire mais, au final - même si nous partageons le même paddock depuis des années - nous ne nous connaissons pas si bien les uns les autres. 

Quand on monte dans la voiture, chacun ne pense qu’à lui, et je suis le premier à vouloir dépasser tous mes adversaires et à tracer ma route vers l’avant du peloton. Mais quand on enlève le casque, nous sommes toujours une bande de bons garçons qui partageons le même monde, les mêmes problèmes et les mêmes objectifs. C’est pour cela que le dîner de Shanghai était une belle occasion pour nous de nous retrouver dans un contexte différent, et de se raconter des histoires qui n’étaient pas nécessairement liées à ce que nous faisons sur la piste. 

L’ambiance était très détendue et joyeuse, et je crois que nous sommes nombreux à être allés nous coucher à l’hôtel avec un bon feeling. Je suis convaincu que le fait de nous retrouver comme ça est très utile, et j’espère avoir le plaisir de voir cela se reproduire plus fréquemment. 

La bataille avec Hamilton

Après le dîner, mes pensées se sont tournées à nouveau vers la bagarre en piste, et sur ce point mon Grand Prix de Chine a été très positif. 

En fin de course, j’ai dû défendre durement ma sixième place face aux attaques de Lewis Hamilton, et c’était difficile. Nous avions les mêmes pneus (il les a changés un tour avant moi) donc nous étions à égalité sur ce point. Et même s’il avait un problème et une voiture endommagée, nous devons nous rappeler que ça reste une Mercedes. 

Au final, j’ai réussi à contrôler la situation, et je crois que c’est principalement dû à la manière dont j’ai pu gérer les pneus. Mes trajectoires étaient très différentes en course, car si j’avais utilisé les mêmes qu’en qualifications, mes pneus auraient été usés après quelques tours, spécialement à l’avant. J’ai aussi fait en sorte d’appuyer à fond sur l’accélérateur seulement à la sortie des virages, quand la voiture était parfaitement droite, et cette technique a très bien fonctionné. 

Je crois que pour cette course, c’est ce qui a fait la différence entre moi et Valtteri Bottas, dont le rythme sur les longs relais n’était pas aussi bon. Cela a aussi confirmé beaucoup d’informations que j’avais fournies à l’équipe après les essais hivernaux. C’est toujours agréable de pouvoir signer un résultat qui arrive après avoir travaillé avec les ingénieurs. C’est une récompense qui aide à renforcer les relations à l’intérieur de l’équipe. 

La troisième meilleure équipe

Terminer à la sixième place m’a permis de quitter Shanghai en occupant la même position au championnat pilotes, et je crois que c’est un bilan positif après trois courses. 

Beaucoup de gens m’ont demandé si j’attendais quelque chose de plus en ce début de saison, mais quand on commence un championnat, tous les pilotes ont des attentes élevées, en espérant même quelque chose qui est plus grand que la logique le dirait. 

Dans l’ensemble, je crois que Williams a fait un bon pas en avant par rapport à fin 2015, mais nous ne pouvons pas oublier que nos adversaires ont travailler dur eux aussi. En fin d’année dernière, nous nous battions avec Red Bull pour la place de troisième meilleure équipe, et je crois que nous sommes toujours dans cette situation aujourd’hui. 

Nous avons vu à Bahreïn et Shanghai que Red Bull a beaucoup progressé en vitesse de pointe, et je peux seulement déduire qu’ils ont fait un pas en avant avec leur unité de puissance. La confirmation viendra à Sotchi, où il y a de longues lignes droites, mais je crois que nous avons une carte à jouer. Mon objectif, bien sûr, est de rester devant eux. 

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