La clôture de l'espace aérien de Singapour pour le GP

Tenir un Grand Prix nocturne à Singapour a plus d'implications qu'on ne pourrait le penser. La mobilisation de forces de police pour sécuriser et encadrer la zone du circuit urbain est bien évidemment importante, tout comme l'est le travail logistique consistant à transformer la ville en tracé et le travail de mise en place de moyens permettant à la population locale de disposer d'axes de circulation efficaces pour continuer à se déplacer.

Mais l'une des mesures de grande ampleur autour de la manche de Singapour dont on parle peu est la fermeture de l'espace aérien durant le Grand Prix. Des restrictions importantes sont en effet adoptées autour de ce qui est l'un des plus grands pôles logistiques au monde. Singapour, tout comme Kuala Lumpur, représente bien souvent le point de jonction pour les vols long courrier entre l'Europe et l'Océanie, ainsi que de nombreux pays d'Asie du Sud-Est, et tous ces vols entrant ou sortant devront adopter des couloirs aériens alternatifs à l'abord de la cité-état.

L'aviation civile de Singapour a informé ses homologues et la population locale qu'aucun appareil ne sera en mesure de survoler les zones environnant le site de la course (Queenstown, Telok Blangah, Toa Payoh, Kallang, Orchard, Marine Parade et Aljunied).

La zone d'interdiction de vol est relativement étendue, et s'étend jusqu'à l'archipel insulaire voisin de Sentosa et Brani.

Seuls les appareils de la FOM (filmant l'évènement) et les hélicoptères médicaux disposent d'un passe-droit.