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Analyse

La controverse autour de Pirelli ouvre-t-elle la porte à Michelin?

Même si Bernie Ecclestone a ouvertement accordé son soutien à Pirelli à l’occasion du Grand Prix d’Italie, il semble maintenant possible que Michelin remporte l’appel d’offres de fourniture de pneus pour la Formule 1.

Bibendum

Photo de: Michael Tan

Un pneu Pirelli endommagé sur la Mercedes AMG F1 W06 de Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 lors de la deuxième séance
Des pneus Pirelli
Paul Hembery, Directeur de la Compétition Pirelli avec son assistante Ilaria Parolari
La nouvelle signalisation Michelin dans la voie des stands
Pneus Michelin
Pneu pluie Michelin
Pascal Couasnon, directeur de MICHELIN Motorsport avec Chip Ganassi

Suite aux défaillances pneumatiques survenues en Belgique, puis la saga des pressions de pneus à Monza, on apprend que la FIA réévalue actuellement la confiance qu’elle a accordée en Pirelli.

Si Pirelli perd l’appui de la FIA sur des questions techniques et de sécurité alors, en théorie, Ecclestone ne pourrait pas choisir la firme de Milan comme manufacturier de pneus et l’appel d’offre devrait alors revenir à Michelin.

Le mécanisme d’appel d’offres

En gros, le mécanisme d’appel d’offres fonctionne comme suit. La FIA détermine si les entreprises qui y répondent représentent des candidats sérieux. Puis, cette information est relayée à la FOM (Formula One Management). Ecclestone prend la décision en respectant ses objectifs commerciaux.

Il est évident qu’Ecclestone et la FIA ont des différends sur l’identité du prochain fournisseur de pneus. Jean Todt, président de la FIA, penche pour Michelin, tandis qu’Ecclestone soutient Pirelli. Mais des sources indiquent que la FIA est de plus en plus déçue par Pirelli.

Les événements de Spa ont braqué les projecteurs sur leur relation tendue, et les tensions entre les deux se sont accentuées avec l’affaire des pressions de pneus à Monza, quand il y a eu de la confusion autour de la façon de prendre les pressions d’air au départ de la course.

Pirelli a endossé les vérifications de dernières minutes effectuées par les officiels de la FIA sur les quatre premières voitures sur la grille, pour ensuite admettre que ses propres relevés sont habituellement effectués plus tôt avant le départ de la course et sur des pneus encore recouverts de leurs couvertures chauffantes.

Pirelli a par la suite admis qu'il était impossible de contester les basses pressions enregistrées sur les deux Mercedes, puisque l’écurie allemande avait respecté les procédures habituelles.

L’appui de la FOM

Suite aux incidents survenus à Spa, la FOM a publié un communiqué de presse dans lequel elle réitère son soutien à Pirelli, et répète que l’entreprise de pneumatiques avait reçu la demande des autorités sportives de fabriquer des pneus qui se dégradent rapidement.

Interrogé par Motorsport.com pour savoir si ce soutien était un signe que Pirelli allait remporter l’appel d’offres, Ecclestone a répondu : “Évidemment. Nous n’allons pas les laisser tomber. Ils font du bon boulot. Je leur ai dit dès le début : je ne veux pas d’un pneu qui dure toute la course”.

Un choix compliqué

Le processus d’appel d’offres est un peu faussé par le fait que les deux rivaux s’affrontent sur des terrains différents. Michelin a toujours clairement indiqué sa condition, à savoir entrer en F1 uniquement si le sport adoptait un pneu à profil bas. Les équipes s’opposent à une telle décision, car cela les obligerait à complètement revoir la voiture, son système de freinage et ses suspensions.

Par contre, plusieurs personnes soulignent le fait que cette révision complète devra être effectuée de toute façon, puisque les nouveaux règlements de 2017 prévoient l’adoption de pneus plus larges.

De plus, les écuries ont des doutes quant à la vitesse de voitures chaussées de pneus à profil bas. D’autant que le but des nouvelles règles de 2017 est justement de rendre les voitures plus rapides. Michelin affirme que cela ne serait pas le cas.

La dégradation des pneus

Une autre interrogation concerne Michelin et son désir de produire des pneus à gomme plus dure qui se dégradent très lentement. Le pneu prime pourrait parcourir 75% d’une course typique, tandis que le pneu option ne pourrait dépasser 50% de la distance de la course. Un seul changement de pneus serait alors nécessaire durant un Grand Prix.

Reste à voir comment un tel changement serait accepté, puisque tout le monde s'accorde à dire qu’un pneu qui se dégrade rapidement pimente le spectacle.

Nous voulons fabriquer des pneus qui vont pousser le pilote à son maximum durant la course. Nous ne sommes pas contre des changements de pneus, ni contre un bon spectacle”, a déclaré Pascal Couasnon, directeur de Michelin Motorsport, à Motorsport.com en juin.

Je vous dirais que Le Mans a donné lieu à des courses formidables au cours des dernières années, tout en développant la technologie des pneus. Il est donc possible d’offrir un bon spectacle avec des changements de pneus si ces derniers permettent aux pilotes d'être à 100% durant toute la course”.

La décision appartient donc à la FIA et à Bernie Ecclestone.

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