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La course de leur vie #7 : Ralph Firman, Espagne 2003

Ralph Firman est passé comme un météore dans l'horizon de la F1

Ralph Firman est passé comme un météore dans l'horizon de la F1. Quatorze Grands Prix, 1 point. Le temps pour lui d'épuiser le budget qui avait davantage séduit Eddie Jordan que ses capacités, pourtant bien réelles (il a enlevé une course sur six à laquelle il a pris part).

Si son nom est passé à la postérité, c'est grâce à son père, Ralph Sr, fondateur en 1973 de la fameuse marque automobile Van Diemen, monoplaces à bord desquelles nombre d'apprentis champions ont usé leurs premières combinaisons en Formule Ford.

Très rapidement, il débute en karting, jusqu'à devenir en 1992 champion d'Angleterre et troisième du championnat européen. Titré d'emblée en 93 en juniors en Formula Vauxhall, il attaque la F3 britannique douze mois plus tard. Une année pour apprendre (9ème), une autre pour échouer de peu (2ème derrière Oliver Gavin), une troisième pour être sacré, avec PSR (Paul Stewart Racing). Cette même année 96, il est déclaré vainqueur du Grand Prix F3 de Macao, dans des circonstances très controversées. A la lutte avec le lauréat du championnat allemand, un certain Jarno Trulli, il l'a battu en première manche mais s'est fait passer par l'Italien durant la seconde, alors que son aileron avant est endommagé. Au tour suivant, il se crashe à l'épingle. L'épreuve est arrêtée, définitivement, et le classement figé au tour précédent, quand il était encore devant Jarno.

Cette progression linéaire ne lui ouvre pas les portes de la F3000. Il émigre alors au Japon, où il va rester six ans. En GT d'abord, puis en Formula Nippon. Intégré à la puissante structure de Satoru Nakajima en 2001, il termine 4ème du classement avant d'être couronné l'année suivante avec sept succès. Un palmarès, des sponsors, une nationalité (de père Anglais, il est Irlandais par sa mère et court avec cette licence-là) qui attirent Eddie Jordan. Firman signe un contrat de trois ans. Son unique équipier en F1 sera Giancarlo Fisichella. En toute logique, il va souffrir de la comparaison avec le véloce Italien. Et sa saison va être émaillée de quelques gros accidents. Lors du Grand Prix du Brésil, une suspension lâche sous la pluie en bout de ligne droite, il rate de peu Fisico et finit dans une Toyota. En Hongrie, aux essais libres, il perd l'aileron arrière de sa EJ13 et termine violemment dans les pneus (Baumgartner le remplacera pour cette course et la suivante). En qualifications, il ne fera jamais mieux que 14ème et le lendemain, ne verra que huit fois l'arrivée. Une seule dans les points : en Espagne.

Plus rapide que Giancarlo lors de deux des quatre séances libres à Barcelone - un des deux seuls circuits du championnat qu'il connaît, avec Suzuka bien entendu - il se qualifie 15ème, deux places et 75 millièmes devant le Transalpin, obligé, il est vrai, de rouler sur le mulet réglé pour Ralph. Auteur d'un bon envol, il est 12ème à la fin du premier tour mais perd trois places dans le suivant. Parti pour une stratégie à deux arrêts, il en fera trois suite à l'intervention de la voiture de sécurité. Malgré le fait d'être le pilote à avoir passé le plus de temps au stand, il est déjà dans les points (8ème) au tiers de l'épreuve, il y est toujours au tiers suivant. Un temps, le Britannique va guerroyer avec Ralf Schumacher (Williams), avant de résister au rush final de Jenson Button (Bar-Honda) pour obtenir la dernière unité mise en jeu, les huit meilleurs incrivant des points en ce temps pas si éloigné.

Firman est alors radieux, mais ça ne va pas durer. Jordan s'en sépare durant l'hiver au profit de Pantano, aux valises mieux fournies. On va l'apercevoir ensuite brièvement en WSR, puis en A1 GP et aux 24 Heures du Mans. Mais c'est en retournant au Japon qu'il connaît à nouveau le succès, avec le titre 2007 en GT et des deuxièmes places en 2005 et 2009. En 2011, il a milité en International GT Open, sur une Ferrari du Luxury Racing. Il a désormais 36 ans.

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