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La F1 et l'Autriche : Gerhard Berger et la génération dorée [1/2]

Voici bientôt 30 ans que Gerhard Berger a fait son apparition dans le monde de la Formule 1, lors du Grand Prix d'Autriche 1984 sur une modeste ATS

Voici bientôt 30 ans que Gerhard Berger a fait son apparition dans le monde de la Formule 1, lors du Grand Prix d'Autriche 1984 sur une modeste ATS. Le retour du Grand Prix au calendrier ne rend que plus légitime de revenir sur la carrière du grand Autrichien. S'il n'a jamais été le pilote le plus talentueux de son époque, il ne s'en est jamais caché. Il faut dire que l'Autrichien a couru en même temps que les Piquet, Mansell, Prost, Senna et Schumacher. Il était donc plus difficile de se faire une place au soleil parmi ces cadors, mais cela ne l'a pas empêché d'avoir une longue et fructueuse carrière avec 210 courses au compteur et 10 victoires en Grand Prix.

De même, Berger a conduit pour Ferrari et McLaren et s'est même permis le luxe de revenir au sein de la Scuderia. Avant que Schumacher ne le remplace, il était d'ailleurs le pilote ayant disputé le plus de Grands Prix pour la marque au cheval cabré. Hélas pour lui, dans les deux cas, Ferrari n'était pas au mieux de sa forme. De 1987 à 1989, il s'agissait de faire la transition après la disparition du fondateur Enzo Ferrari – Berger restant le dernier pilote qui a été personnellement recruté par le Commendatore – alors que de 1993 à 1995, l'équipe se reconstruisait progressivement sous l'influence de Jean Todt et n'allait en tirer des bénéfices que bien des années après.

Il ne s'agissait donc pas de viser le championnat à ces moments précis. Cependant Berger a eu le mérite durant sa première expérience en rouge de prendre le dessus sur Michele Alboreto, qui était passé proche du titre en 1985. Si beaucoup ont suspecté le regretté Italien d'avoir perdu la flamme après cette défaite, il restait une valeur sûre qui permettait de mieux jauger Berger après des débuts studieux chez Arrows puis Benetton. L'Autrichien a d'ailleurs offert à l'équipe multicolore sa première victoire au Mexique en 1986, en profitant de pneus Pirelli taillés pour durer toute la course au contraire des Goodyear des McLaren, Williams et Lotus.

De Ferrari à McLaren

Quatre autres victoires ont suivi durant ces trois ans : les deux premières en fin de saison 1987 où Berger disposait selon lui de la meilleure F1 à ce moment. La Ferrari F187 reste également à ses yeux la meilleure monoplace qu'il ait piloté dans sa carrière. Celle de 1988 était également bonne mais surclassée par les McLaren-Honda. Or, au Grand Prix d'Italie, un moteur cassé pour Alain Prost et un accrochage entre Jean-Louis Schlesser – qui remplaçait Nigel Mansell, atteint par... la varicelle – et Ayrton Senna à deux tours du but ont mené à un doublé Ferrari à domicile ! Le hasard faisait bien les choses puisque ce doublé est intervenu moins d'un mois après le décès d'Enzo Ferrari...

En 1989, Ferrari essuyait les plâtres de la boîte de vitesses semi-automatique, une innovation qui allait se généraliser mais qui était encore bien fragile à cet instant. Néanmoins, en performance pure, la monoplace se rapprochait petit à petit des McLaren, si bien que Berger remporta le Grand Prix du Portugal à la régulière. Une performance d'autant plus inattendue que l'Autrichien était bloqué quelques mois plus tôt dans une Ferrari transformée en brasier géant suite à un crash dans le virage de Tamburello à Imola... Il s'en est heureusement tiré avec une côte et une clavicule fracturées, ainsi que des brûlures aux mains dont il s'est progressivement remis. Le départ de Prost de McLaren ouvrait alors la porte à l'Autrichien.

Or, si ses trois années aux côtés d'Ayrton Senna lui ont appris à devenir un meilleur pilote autant qu'elles lui ont permis de décrisper le Brésilien, elles ont également illustré le niveau réel de Berger. Comme les Barrichello, Fisichella et autres Massa après lui, il pouvait gagner des courses mais ne boxait pas dans la catégorie supérieure. D'où trois saisons difficiles avec seulement trois victoires, et encore : celles de 1992 au Canada et en Australie étaient dues aux défaillances des Williams alors que le succès de Suzuka 1991 était un cadeau de son équipier pour services rendus durant ces deux ans où l'Autrichien n'a justement pas remporté la moindre course... A noter que c'est Berger qui a offert son dernier succès à Honda avant le retrait du constructeur japonais en tant que motoriste officiel, du moins jusqu'à son retour en 2000 et la victoire de Jenson Button en Hongrie en 2006.

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