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La F1 et l'Autriche : l'Österreichring, un circuit imprévisible [2/2]

Le tracé fut modifié pour l'édition 1977 suite à l'accident de Donohue : le premier virage fut remplacé par une chicane

Le tracé fut modifié pour l'édition 1977 suite à l'accident de Donohue : le premier virage fut remplacé par une chicane. Or, après deux (premières) victoires inattendues, rebelote : après Bandini, Brambilla et Watson, c'est Alan Jones qui s'imposa pour la première fois en terre autrichienne, et encore une fois, personne ne l'avait vu venir. L'Australien allait certes devenir Champion du Monde trois ans plus tard, mais il n'en était pas encore là lorsqu'il triompha au volant d'une modeste Shadow en partant de la quatorzième place. La pluie avait encore bouleversé la hiérarchie, mais seulement en début de course puisque la piste sécha par la suite.

Elle joua encore les troubles-fête en 1978 au point qu'on interrompit la course après 8 tours. Celle-ci se déroula donc en deux parties avec le classement par addition des temps des deux manches comme cela se faisait à l'époque. Comme en 1977, la piste devint de moins en moins humide et Ronnie Peterson en tira le meilleur parti pour s'imposer. Hélas, comme pour Siffert, c'était la dernière fois avant son accident mortel de Monza. Un autre virtuose sans Couronne se fit remarquer ce jour-là : Gilles Villeneuve monta sur son premier podium.

Après une édition 1979 plus classique (deuxième victoire de Jones), 1980 vit la malchance de Jean-Pierre Jabouille le lâcher une dernière fois. Le Français, fer de lance du projet Renault turbo, fut victime plus souvent qu'à son tour des soucis de fiabilité du moulin tricolore. Pire encore, lorsqu'il visait la victoire au Brésil et en Argentine, il abandonna au détriment de son propre équipier René Arnoux. Mais cette fois en Autriche, c'était son tour de s'imposer. Le tout pour un schéma similaire à celui de Siffert et Peterson, mais heureusement sans une fin tragique : dernière victoire avant un grave accident lui coûtant sa carrière. C'est son beau-frère Jacques Laffite qui lui succéda douze mois plus tard sur la Ligier-Matra, devant la Renault d'Arnoux.

L'édition 1982 fut marquante pour deux raisons principales : la première étant l'équipe Brabham qui imposa le ravitaillement en essence à ses voitures. Gordon Murray s'était inspiré de la mésaventure d'Alain Prost en Afrique du Sud qui avait dû remonter après une crevaison. Cependant, ni Nelson Piquet ni Ricardo Patrese ne virent l'arrivée, pas plus que Prost victime des sempiternels soucis d'alimentation qui ont touché sa Renault cette saison. Résultat, l'Österreichring fut le théâtre à la fois d'une première et d'une dernière victoire : Elio de Angelis s'imposa pour cinq centièmes de secondes, un des plus faibles écarts de l'Histoire, face au futur Champion du Monde Keke Rosberg. Or ce fut l'ultime fois où une casquette s'envola en l'air pour fêter le triomphe du Lotus : son fondateur Colin Chapman décéda en fin d'année d'une crise cardiaque.

Une sécurité largement critiquable

En 1983, le ravitaillement s'était généralisé – pour être mieux interdit l'année suivante – et Prost signa la première de ses trois victoires en Autriche, ce qui en faisait le recordman à ce moment. S'il menait le championnat à cet instant, le Professeur sentait que Brabham allait revenir et que Renault payerait ses choix conservateurs, ce qui n'a pas raté en fin de saison à Kyalami... Il aurait également pu l'emporter en 1984 mais il glissa sur l'huile de De Angelis et ne put se récupérer à cause de soucis de boîte. Ces mêmes tracas pénalisèrent son équipier Niki Lauda, mais pas suffisamment pour l'empêcher de gagner son Grand Prix national devant Piquet. C'est à ce Grand Prix, le 400è de l'Histoire,

que débuta un nouvel Autrichien en la personne de Gerhard Berger

.

Prost prit sa revanche en l'emportant en 1985 – au détriment de Lauda qui menait la course – et en 1986 en dépit d'une McLaren pourtant inférieure en performance pure aux Williams, mais qui tint la distance contrairement à ces dernières. Malheureusement, la sécurité du circuit devint de plus en plus critiquable : les talus qui bordaient la piste manquaient de provoquer des catastrophes dès qu'un pilote tirait trop large, ce qu'Andrea De Cesaris constata à ses dépends en 1985 avec de spectaculaires pirouettes sur sa Ligier. Ce fut pire en 1987 : alors que Stefan Johansson heurta un... daim (!) en essais libres. La course connut trois départs puisque les deux premiers ont provoqué tous deux des carambolages ! L'étroitesse de la ligne de départ-arrivée n'avait pas facilité la tâche...

Si Mansell s'imposa, l'Österreichring signait là son arrêt de mort, du moins sous sa forme d'origine...

Lire aussi : [La F1 et l’Autriche : l’Österreichring, un circuit imprévisible [1/2]->http://www.toilef1.com/La-F1-et-l-Autriche-l.html]

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